SONIC SYNDICATE (se) - Love And Other Disasters (2008)
Label : Nuclear Blast / Pias
Sortie du Scud : 26 septembre 2008
Pays : Suède
Genre : Emodeath Metal Melodique
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 40 Mins
« You are reading to the review of the new SONIC SYNDICATE album, Love And Other Disasters, please visit our website for more…» (1). Oups ! Je m’égare là. Eh oui, que voulez-vous, quand on entend durant une bonne quarantaine de minutes pareilles voices-over rendant complexe toute forme de concentration, on prend de mauvaises habitudes. Un peu comme SONIC SYNDICATE. Après un Eden Fire (2005) du feu de Dieu, réconciliant bon nombre de désillusionnés avec les teenagers, les nouveaux riches du Death mélodique à la suédoise, notre petite troupe de scandinaves avaient bâclés leur second skeud, Only Inhuman. Allant même jusqu'à effrayer les chroniqueurs sans défrayer la chronique, un vulgaire feu de paille. Alors dans pareille situation, seuls deux choix sont envisageables à l’aube d’un troisième CD. Quitte ou double ? Faites vos jeux !
Il ne m’aura fallu attendre que la première minute pour valider mon choix. Trente petites secondes précisément. Quand après une intro des plus quelconques retentit cette voix claire niaise façon « Emo in pain ». Y’a plus matière à séduire une punkette du collège Baudelaire qu’un public paré contre ce genre de redondances. Au-delà de l’aspect répétitif, c’est cette notion d’amateurisme et l’idée de faire quelque chose de très « in » pour ne pas se mouiller qui choque. Résultat ? Allez faire un tour chez Picard… on y trouve les mêmes surgelés, à un prix plus compétitif. Un tantinet plus objectivement, on peut difficilement objecter qu’on s’ennuie profondément. Quelques plages parviennent tout-de-même à haranguer suffisamment pour me décrocher une petite oscillation de la caboche. Avec en tête de liste « Encaged », « Power Shift » et « Fallout ». Mais c’est light, trop light pour moi. Ajoutez à cela des vocaux clairs tartinés de beuglements Hardcore à tire-larigot… indigeste, voilà le mot ! Et on peut difficilement dire que les cordes vocales du père Sjunnesson soient les plus affutées qu’il m’ait été donné d’entendre. N’importe quel niquedouille sort les mêmes en feintant l’application. Les passages mélodiques ne sont pas le fruit du hasard, même si leur incorporation reste très maladroite. Les tempos sont relativement soutenus, ça joue vite, pas toujours très juste, pas toujours très bien, mais qu’importe… à ce niveau, ce n’est plus pardonnable.
SONIC SYNDICATE a voulu se faire remarquer dans la cour des grands. Le groupe s’est cassé les dents sur le bitume encore chaud. Difficile de titiller un mammouth quand on est haut comme trois pomme. Décidément, ces nordiques qui m’avaient tant séduit n’ont plus rien de sexy. La chance du débutant ? Je n’y crois guère. Nombreux sont ceux qui exalteraient avec un dixième de leur dextérité. Encore faut-il la mettre au profit de l’art. Ce qu’ils semblent avoir oublié. C’est la dernière fois que je me ferais avoir comme un bleu par des blancs-becs. « You are reading to the review of the new SONIC SYNDICATE album, Love And Other Disasters, please throw this promotional copy in the trash can » (2). Yes, captain’ !
(1) « Vous lisez la chronique du nouvel album de SONIC SYNDICATE, Love And Other Disasters, veuillez visitez notre website pour plus de… »
(2) « Vous lisez la chronique du nouvel album de SONIC SYNDICATE, Love And Other Disasters, veuillez jeter cette copie promotionnelle dans la poubelle »
Ajouté : Jeudi 18 Septembre 2008 Chroniqueur : Stef. Score : Lien en relation: Sonic Syndicate Website Hits: 10279
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