RICHIE KOTZEN (usa) - Live In Sao Paulo (2008)
Label : Frontiers Records / Nocturne
Sortie du Scud : 4 juillet 2008
Pays : Etats-Unis
Genre : Guitar Hero un peu moins Hero
Type : Live
Playtime : 12 Titres - 79 Mins
Bon, le Richie, j’ai jamais suivi sa carrière avec beaucoup d’intérêt. Je sais pas, je n’ai pas de reproches particuliers à lui faire, mais je n’ai jamais accroché ni à son univers, ni à son jeu, pourtant brillant, sans conteste. Pourtant, son parcours à des allures de sans faute, de ses débuts à la sauce jeune Hero pré pubère, son passage chez POISON (pour un album honteusement sous estimé !), chez Mr BIG (mais là, remplacer GILBERT, c’était pas gagné !), sa collaboration avec LE Stanley CLARKE, et ses albums perso, toujours justement…pas très perso.
Et à l’écoute de ce live, je ne peux qu’être conforté dans mon opinion, parce qu’une fois de plus, ça n’est pas l’émotion d’un jour de Noël… A se demander d’ailleurs s’il s’agit d’un live, et heureusement qu’il y a le jet de confettis sur la pochette sinon j’aurais pu croire à une répète en studio.
Alors oui OK, ça déroule grave, et les chapelets tombent comme les pruneaux en avril, mais si sur les premiers titres l’illusion opère, au bout de quelques morceaux, on s’ennuie ferme. L’homogénéité de l’ensemble donne une impression compacte, mais on en vient justement à regretter le côté tape-à-l’œil mais versatile d’un VAÏ…
Vous me direz à juste titre qu’ils ne tapent pas dans le même plat, mais quand on a le doigté de KOTZEN, on est quand même capable d’être un peu moins mou du genou. C’est à peine plus relevé qu’un Eric GALES sans poivre. Alors il y a quand même de bons moments, comme « Doing What The Devil Says To Do », qui est sans doute le morceau le plus représentatif, et où la voix de Richie (qui a vraiment des tonalités très similaires à Eric MARTIN, qui lui ressemble de plus en plus à Jerry O’CONNELL, qui lui…) très rauque, semble gorgée de soul…
Les soli dans l’ensemble, même s’ils paraissent remplis de feeling, ont aussi tendance à tomber dans la redite, comme les titres eux-mêmes.
Le relief, voila ce qui manque à la musique de Richie pour accéder à un stade supérieur. De la nuance. Ce qui l’empêchera à jamais de jouer dans la catégorie des SATRIANI, VAÏ. Il lui manque le grain de folie d’un Dweezil ZAPPA. Où l’arrogance crasse d’un MALMSTEEN. Et si le zigue s’énerve un tantinet à l’occasion de l’excellent « Mother Head’s Family Reunion », on serait enclin à dire que c’est un peu trop tard…Et la reprise de « Stand » des empoisonneurs ne fait qu’enfoncer le clou, puisque la dite cover ressemble à un feu de camp animé par Mr BIG dans 20 ans à la maison de retraite du « Joyeux Légume »…On en vient même à verser une larme en hommage à Brett MICHAELS, qui n’était pourtant pas un cador au niveau vocal…
Alors, bien évidemment, je ne peux pas me résoudre à descendre en flèche ce Live In Sao Paulo, qui n’est pas un album de piètre qualité, mais je ne peux décemment pas lui mettre plus de la moyenne…
Car justement, Richie KOTZEN est un artiste…moyen !
Ajouté : Lundi 14 Juillet 2008 Chroniqueur : Mortne2001 Score : Lien en relation: Richie Kotzen Website Hits: 10671
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