BIG IRON (usa) - Falling Down (2004)
Label : Neoblast Records / Underclass
Sortie du Scud : 2004
Pays : Etats-Unis
Genre : Power Metal
Type : Album
Playtime : 11 Titres - 44 Mins
En provenance de la ville de Fort Worth dans le bon vieil état conservateur du Texas, le combo américain de BIG IRON est un groupe de Power Metal, plutôt le genre de prédilection de nos amis Teutoniques de surcroît. Les quatre faux Horsemen débutent leur carrière en 1994 en se baptisant GRAVITY. De BIG IRON ou de GRAVITY, quel était le meilleur patronyme, on peut inlassablement se poser la question. Toujours est-il que les quatre texans, Dan Lehman (chant), Alapeno (guitares), Todd Hezeaux (basse) et Dave Slaughter (batterie) pratiquent un Power redoutable aux intonations bien américaines, que l’on pourrait aisément comparer à du bon vieux PANTERA dont on avait pu faire le test en 1997 avec leur premier opus Tierra Del Diablo sorti à l’époque chez Semaphore Records.
Attention, quand on dit Power Metal, on parle de celui façon sauce américaine (ketchup + mayonnaise), c’est-à-dire assez éloigné du Power Metal tel qu’on l’envisage ici en Europe. BIG IRON ne modifie pas son concept et signe de bons gros riffs rentre dedans qui sont également de la partie dans cette seconde rondelle intitulée Falling Down, parue en 2004, sept ans après, rien que ça !
Qu’est ce que BIG IRON a dans le slip ? De prime abord, une nette impression de monotonie flagrante se dégage de ces onze titres et ce malgré de bonnes choses comme les titres «American Pleasure Drive» et son groove entraînant. Il en va de même avec «Someday» à la rythmique expressive ou encore sur «Wasted» qui accélère enfin le tempo. Il était temps !
À la longue, le chant de Dan Lehman, ersatz de Phil Anselmo ayant copulé avec Robb Flynn agace plus qu’autre chose, avec une nette propension à déraper sur du chant trop rapé. Sur des titres comme «The Breakdown is Coming» ou sur «Seed», l’illusion se fait mirage, mais à force de pousser le bouchon trop loin, le groupe finit par s’égarer lui-même. Par ailleurs, de BIG IRON, on s’attendait à du plus gros son, lourd et granuleux. On reste sur notre faim avec Falling Down.
Néanmoins, on ne pourra reconnaître qu’une certaine homogénéité ainsi qu’une bonne qualité d’interprétation honorable sont à mettre au crédit du quatuor américain. Pour conclure, de PANTERA, on n’a plus que les souvenirs. De BIG IRON, gros fer comme on dit chez nous, on ne retiendra pas grand-chose. PANTERA n’a pas de souci à se faire aux Etats-Unis, il n’est pas près d’arriver un groupe leur arrivant à la cheville….
Ajouté : Jeudi 15 Mai 2008 Chroniqueur : Loki Score : Lien en relation: Big Iron Website Hits: 12851
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