Quel bonheur de revoir et surtout d’entendre de nouveau un album tout beau tout neuf des légendaires vétérans de DEATH ANGEL, mythique groupe Californien de Thrash Metal old-school originaire de la Bay Area au même titre que METALLICA ou EXODUS, responsables d’albums de haute volée tels que The Ultra-Violence en 1987 et Frolic Through The Park seulement un an plus tard qui furent d’énormes succès et vendus à plusieurs milliers d’exemplaires. Les américains se caractérisaient par leur jeunesse et leur fougue communicative !
Une patte sonore unique, que la bande à Osegueda et Pepa savaient manier mieux que quiconque et qui en faisait l’un des groupes les plus doués et appréciés de sa génération et un des groupes les plus influents du milieu. Depuis leur séparation en 1995, c’était le vide total, il faut attendre leur reformation en 2001 et des tournées multiples à travers les Etats-Unis pout que le combo prenne conscience qu’il avait encore des choses à dire. Une valeur sûre du Thrash américain ressortait des abysses et reprenait vie, tel un phénix en gestation. Et ce cinquième opus de leur longue carrière, The Art of Dying, arrive à point nommé et prouve que DEATH ANGEL a plus que de beaux restes. Un come back aussi surprenant que bénéfique et inespéré pour tous les fans de la première génération de ce groupe ô combien talentueux et super attachant. Les cinq Chicanos lâchent tout sur cet opus débordant d’énergie et de dynamisme. DEATH ANGEL n’a pas pris une ride pour le coup. Une démonstration de Metal de toute évidence, du genre «les gars, on va vous montrez comment on joue du vrai Thrash !».
DEATH ANGEL nous gratifie d’un package sonore ultra complet et achevé: des riffs speeds et mélodieux, des rythmiques aiguisées et piquantes, un chant panaché et entier, une efficacité redoutable et à toute épreuve avec en plus de bons soli. Que demande le peuple ? Du Thrash coup de poing technique et spontané qui démontre que le quintet de la Bay Area de San Francisco est resté fidèle et loyal quoi qu’il arrive à leur style et à leurs convictions. Pas de compromis, violent et direct. Quatorze ans après leur dernier opus, le son DEATH ANGEL est plus vigoureux que jamais : que ce soit dans l’exercice de morceaux à l’essence purement Thrashy comme l’attestent les suggestifs «Thrown to The Wolves» et «Thicker Than Blood» que ce soit avec des pistes nettement plus groovy et chargées comme «The Devil Incarnate», le quintet s’en sort toujours avec les honneurs.
Enregistré aux San Francisco Sound-Works qui procure à The Art of Dying un son net et puissant, le résultat sonne au dessus de toute espérance et de la moyenne ambiante, tellement qu’il est bon et probant d’entendre du bon vieux Thrash old-school à la sauce moderne. DEATH ANGEL devrait donc à coup sûr influencer de nouveau la seconde génération massive de groupes de Thrash, tout en contentant les adeptes chevronnés de la première heure et se découvrir de nouveaux aficionados. Gracias Angel de la Muerte !