ULTRA VOMIT (FRA) - Objectif : Thunes (2008)
Label : Listenable Records / Pias
Sortie du Scud : 17 mars 2008
Pays : France
Genre : Metal Parodique
Type : Album
Playtime : 24 Titres - 39 Mins
Vous qui vous sentez orphelins depuis la mort de LUDWIG VON 88. Vous qui recherchez partout la grâce et la délicatesse des paroles de GOGOL PREMIER sans jamais réussir à les retrouver. Vous qui en avez marre de vous taper Rires et Chansons en voiture. Vous qui avez des pesos en trop dans les fouilles. Une seule chose à faire. Une seule destination possible. Objectif : Thunes.
ULTA VOMIT, loin de faire une énième reprise de TRI YANN (bah quoi, ils viennent bien de Nantes, non ? Mais Nantes, c’est pas en Bretagne. Répètes ça un peu, connard !) s’en donne à cœur joie dans les parodies de tout le reste. Mais comment décrire vraiment ce qui compose ce deuxième album du groupe ? Comment arriver à faire passer l’hilarité dangereuse qui m’a prise au volant en découvrant leurs conneries ? Je ne sais pas encore, mais je vais essayer.
Déjà, cela commence par une intro qui reprend le générique de Koh Lanta. Ça promet ! Tiens, on va continuer sur les « reprises ». On a donc un « Pour un Mosh ». De quoi ? C’est quoi cette reprise de merde ? Mais si, tu sais : « pour un mosh, avec toi, je ferai n’importe quoi, pour un mosh, avec toi ». Vous voyez le genre ? Ensuite, Carlos est à l’honneur avec « Mechanical Chiwawa » qui reprend tout simplement le « tirlipimpon sur le Chiwawa ». Simple. Efficace. On aura le droit aussi à un « Morbid Cocker » qui est tout en sensualité. On s’imagine assez bien Fetus faisant un strip tease sur cette reprise de « You Can Leave Your Hat On ». Est-ce qu’on peut parler de reprise quand le groupe se reprend lui-même an assurant que jamais plus il ne serait capable de jouer une telle merde ? Je parle de « Poil De Cul »… qui ne peut exister sans sa conclusion : « Croute De Pus ». Pas classe.
Quoi qu’on trouve aussi sur cet album ? Tout plein de truc qui fouille dans les placards de grand mémé et sort de tout : du Grind, du Hardcore, du Hard des familles, de la chanson française, du Rock… On a même une authentique ballade nécrophile avec « Je Ne T’Es Jamait Autans Aimer », qui multiple les liaisons vachement dangereuses en plus d’être une hymne à la délicatesse. « Je Collectionne Les Canards (Vivants) » n’est pas le morceau qui m’a le plus convaincu. Par contre, l’« Outro », si. C’est une parodie d’un casting façon Nouvelle Star avec pétage de plomb. Puis, une fois que les esprits sont calmés, on a une véritable vitrine de tout ce qu’il peut se faire en Metal dans un seul morceau. Un bijou.
Outre le côté vraiment délirant et provocateur d’ULTRA VOMIT, on ne peut aussi que souligner les véritables qualités de musicien des membres (virils, cela va s’en dire). Que ce soient les instruments, où toutes les singeries sont possibles, la voix, qui est vraiment impressionnante tout au long de l’album, les gars maîtrisent bien leur sujet. De toutes manières, pour être vraiment crédible dans la parodie, il faut être bon. Il n’y avait qu’à voir les BIDOCHONS.
En tous cas, je sais quoi écouter maintenant pour me remonter le moral et faire marcher les zygomatiques quand on m’a un peu trop cassé les couilles pendant la journée.
Ajouté : Samedi 22 Mars 2008 Chroniqueur : Wong Li Score : Lien en relation: Ultra Vomit Website Hits: 21117
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