Je l’avoue, je me pose une question suite à l’écoute du septième album de QNTAL, Translucida. Je me demande si la boite aux lettres de notre chef n’attire pas autant tous les CDs de toute sa rue que la mienne attire les livres et les colis. C’est surtout que je ne vois pas d’autre explication pour avoir reçu QNTAL à chroniquer sur un site spécialisé dans le Metal. Certes, leur label est un label Metal, mais bon, ça ne justifie pas tout. Je ne dis pas non plus que la musique de QNTAL n’est pas attirante, c’est juste que celui qui me trouve une once de Metal dans cet album devrait consulter de toute urgence un ORL. Ou bien arrêter les cigarettes qui font rire. Bon, ce n’est pas tout ça, mais si on parlait un peu de ce qu’il y a sur l’album…
C’est planant. C’est le moins que l’on puisse dire. C’est un peu comme si ENYA avait rencontré un compositeur plus versé dans l’Electro. C’est donc énormément basé sur le chant, pas violent pour deux sous et on s’envole presque. Vu la qualité de la voix de Syrah, on ne peut reprocher au trio de beaucoup miser sur cette voix. Le problème, c’est qu’à force de ne miser que sur ça, on finit par avoir des morceaux qui se ressemblent tous un peu, beaucoup, à la folie, passionnément… Ou bien c’est que la musique qui se trouve en fond ne possède pas assez de caractère pour s’affirmer à côté de Syrah. L’un comme l’autre, on s’ennuie assez vite ne écoutant un disque qui paraissait pourtant prometteur.
Reste un « Sumer » qui nous sort un peu de notre léthargie, tout simplement parce qu’il est un peu plus rythmé. Mais ce n’est pas du tout le meilleur morceau de l’album ! Bref, on s’y perd rapidement et la presque heure que l’on passe en compagnie de QNTAL se transforme vite en deux ou en trois.
Dommage.