Il faudra qu’un jour Roadrunner m’explique, comment après avoir signé des pointures comme TYPE’O, SEPULTURA, FLOTSAM & JETSAM, KILLSWITCH ENGAGE ou encore SLIPKNOT, ils arrivent encore à trouver un intérêt, autre que financier, pour des groupes comme MADINA LAKE. Certes, l’enthousiasme est là, et un sens certain de la mélodie, mais Dieu que l’ensemble sonné remâché, régurgité et resservi sur un plateau d’aluminium ! C’est simple, on a l’impression pas forcement agréable d’écouter la plupart du temps la B.O d’AMERICAN PIE ou autre teen movie américain avide de pop catchy et facile à assimiler !
Vous l’aurez compris, rien de révolutionnaire ici, ça n’est pas le but, mais juste une grosse louche de Power punk-rock contemporain, sans finesse, mais bien évidemment diablement radiophonique.
Les titres s’enchaînent, bâtis sur le même moule, couplet linéaire avec voix pseudo plaintive, et chorus feu d’artifice à deux ou trois voix, en gros, les BEACH BOYS copiés pour la énième fois, avec 1/100.000 millièmes du talent de Brian WILSON.
L’histoire du groupe est quand à elle un poil plus rigolote, si véridique, puisque les jumeaux à l’origine de la création du combo, se sont inscrits à Fear Factor, et se sont donc vus affronter des défis à la hauteur du concept de l’émission, comme rester suspendus à un hélicoptère, ou mastiquer des morceaux de vache en rampant dans une tranchée. Après avoir gagné les 50.000 dollars de prix, ils ont investi dans une jolie estafette de tournée et l’enregistrement d’une démo, et vogue la galère !
Mais sur ce From Them, Through Us, To You, la galère sera plutôt pour vous, surtout si vous essayez de différencier les morceaux les uns des autres.
Même le single « House Of Cards » semble noyé dans la masse gluante des hymnes bubble-gum, ce qui n’est généralement pas bon signe.
Allez, en faisant preuve de bonne volonté, je placerai quand même « River People » au dessus du lot, pour son climat lourd, et le riff sympa qui anime le pont.
Non, vraiment lecteurs, ne vous jetez pas sur cette nouvelle signature de chez Bip-bip, à moins que vous n’aimiez nager dans une piscine de CD pour frimer. Vous ne feriez qu’encourager l’uniformisation qui gangrène la scène Metal US actuelle. Dixit moi.