Groupes Présents au concert : NAHEMA (sp), LEPROUS (no), AMORPHIS (fi)
Date du Concert : samedi 26 novembre 2011
Lieu du Concert : Divan Du Monde (Paris, France)
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C'est à l'occasion de leur tournée européenne pour la sortie de leur dernier album The Beginning Of Times qu'AMORPHIS était sur la scène du Divan Du Monde le 26 novembre dernier. Les fans étaient présents en nombre, et l'on pouvait remarquer, une fois n'est pas coutume, une forte présence féminine (au moins 25% du public).
Les chauffeurs de salle pour cet événement sont NAHEMA, groupe de Metal progressif espagnol et LEPROUS, groupe de Metal progressif Norvégien. Ce dernier est d'ailleurs complètement dans le ton de cette soirée, tant par son style musical que par les dreadlocks de son chanteur Einar Solberg. LEPROUS nous livre un son très dynamique et les performances vocales d'Einar Solberg ne peuvent laisser personne indifférent. A la fin de leurs sets, les protagonistes de début de soirée laissent derrière eux une salle comble et survoltée.
C'est dans une atmosphère devenue étouffante (tiens, un petit évanouissement dans la fosse justement ...) que les techniciens préparent l'entrée du très attendu AMORPHIS, qui n'était pas passé en France depuis plus de 2 ans. C'est donc 2h après l'ouverture des portes qu'AMORPHIS fait son apparition sur une scène brumeuse au son d'un de leurs nouveaux titres "Battle For Light" (The Beginning Of Times - 2011). Le dernier à rentrer sur scène est bien évidemment le très charismatique chanteur Tomi Joutsen. Des dreadlocks qui descendent à mi-cuisse, un splendide micro façon Steam Punk, nous sommes bien face à l'un des chanteurs de Metal les plus stylés du moment. AMORPHIS décide d'attaquer ce concert avec son nouvel album The Beginning Of Times en enchaînant "Song Of The Sage", "My Enemy" et "The Smoke". Le groupe paraît surpris que leur dernier opus soit si bien accueilli par le public. On pourrait même parler d'un réel enthousiasme de leurs fans qui connaissent déjà parfaitement les paroles.
Côté qualité sonore, rien à dire. Le rendu est excellent, voire un peu trop propre, mais cela permet une bonne mise en valeur de la voix de Tomi Joutsen qui passe parfaitement et sans surprise d'une voix claire à un chant guttural.
AMORPHIS enchaîne alors avec des titres plus classiques tels que "Alone" (Silent Waters - 2007) et "Sampo" (Skyforger - 2009). Ce dernier va d'ailleurs entraîner la formation du premier "circle pit" de la soirée. Quelques instants plus tard, Tomi Joutsen décide de faire un petit clin d'oeil à RAMMSTEIN en utilisant des paroles de "Pussy" au début d'un de leurs plus vieux titres intitulé "Vulgar Necrolatry" (The Karelian Isthmus - 1992). Après une succession de titres parfaitement interprétés et de nouveaux "circle pits" dans le public, le groupe repart en coulisses au bout d'une heure de concert.
AMORPHIS revient sur scène sur l'intro de "Skyforger" (Skyforger - 2009) pour un rappel qui durera une vingtaine de minutes avec les titres "Silver Bride" (Skyforger - 2009), "My Kantele" (Elegy - 1996) et "House Of Sleep" (Eclipse - 2006). Tomi Joutsen déborde d'énergie et donne tout ce qu'il a, transporté par un public ultra présent. Des gouttes de sueur coulent le long de ses bras et viennent s'échouer sur les quelques chevelures du premier rang. Tomi avouera vivre un cauchemar tellement il fait chaud et avoir l'horrible impression d'avoir "pissé" dans son froc.
C'est déjà la fin de cet excellent concert. Les membres d'AMORPHIS auront trouvé ce soir là, selon les propres propos de Tomi Joutsen, l'un des meilleurs publics qu'ils aient eu lors de ce début tournée. Il ne reste plus qu'à espérer que cette bonne impression du public français leur donnera envie de passer plus souvent à Paris. Enfin, bien qu'étant le dernier arrivant du groupe (depuis 2005), Tomi Joutsen en est devenu sans conteste la figure de proue.