Cet album commence plutôt mal : des chœurs mielleux qui entonnent des “yeah yeah” sur un ton d’une naïveté à pleurer. Le reste de la chanson est à l’avenant… et l’album aussi.
Ted Poley fait le tour le l’AOR en accumulant les clichés. Ils les enfilent comme les pédophiles les enfants. Et le spectacle est tout aussi navrant ! Chaque morceau est pathétique tant la simplicité d’écriture est flagrante. D’un bout à l’autre, on dénote une insistante volonté à ne rien apporter de nouveau, d’original, ou même de marquant. Et c’est là le problème, car des albums pas originale pour un sous mais bénéficiant d’un certain intérêt, on en a déjà entendu beaucoup (surtout sur le label Frontiers). Mais là, le niveau est franchement bas. Et, même avec cette extrême rigueur qui caractérise tout chroniqueur de Metal-Impact et qui nous pousse à écouter encore et encore chaque album afin de vous en faire une synthèse, eh bien même avec cette rigueur, disais-je, on est bien obligé d’admettre qu’il n’y a rien à se mettre sous la dent. Tambourin, guitare, piano, ils ont tout essayé, mais il manque un instrument : le talent !