BLITZKRIEG (uk) - Theatre Of The Damned (2007)
Label : Armageddon Music / Underclass
Sortie du Scud : 10 août 2007
Pays : Angleterre
Genre : Heavy Metal
Type : Album
Playtime : 12 Titres - 55 Mins
Piste Multimédia présente sur le CD
Ce groupe est probablement connu par la plupart d'entre vous principalement à travers la reprise de leur titre éponyme qu'en a faite METALLICA sur leur album Garage Inc (mais aussi dès 1984 dans un obscure EP, qui portait le nom de leur morceau "Creeping Death"). BLITZKRIEG appartient à la NWOBHM et, même s'il n'a pas eu la même carrière promise à d'autres, il a laissé dans les mémoires des nostalgiques des années 1980 un A Time Of Changes figurant parmi les grandes réalisations de l'époque. La NWOBHM a aujourd'hui bien vécu, ce n'est plus la grande marée mais nos Anglais continuent d'y croire dur comme fer et revendiquent fièrement leur appartenance à la vieille école. Il suffit pour s'en convaincre de regarder les vidéos figurant en bonus : le chanteur Brian Ross ne craint pas les écureuils sous les bras. Un Brian Ross qui est d'ailleurs le seul membre de la formation d'origine et qui incarne donc plus qu'aucun autre l'identité BLITZKRIEG. Il n'est dès lors pas étonnant qu'il se taille la part du lion sur ces dix nouvelles compos, d'autant plus que Theatre Of The Damned est coproduit par Biff Byford (SAXON) et entre chanteurs, on se comprend. Il faut reconnaître aussi que le monsieur a une voix d'une justesse assez exceptionnelle, dont l'absence d'aspérités ne sera sans doute pas du goût de tout le monde. Au crédit des Anglais, on doit leur reconnaître cette aptitude à composer un album sans se laisser influencer par les évolutions récentes de la scène Metal : ne vous attendez pas à entendre le moindre clavier ni la moindre déviance Core sur Theatre Of The Damned, mais au contraire rien que du classique (avec il est vrai un peu de Power sur « Spirit Of The Legend »). Et c'est là aussi que le bât blesse puisque la monotonie finit par nous gagner d'autant que le groupe opte essentiellement pour des mid-tempos et ce sont au final les deux reprises clôturant l'album qui s'avèrent les plus Heavy. Et oui, Brian Ross et les écureuils sont comme tout le monde : eux aussi ils vieillissent. Mais il serait mentir de dire qu'on ne ressent pas du plaisir à l'écoute de NWOBHM concentré, du riff principal de « The Phantom » - déjà entendu mais toujours efficace -, au solo de « My Life Is My Own » en passant par les lignes de chant inspirées de « Into The Light »... En plus, dans chaque livret, vous trouverez un poil collector numéroté de Brian.
Ajouté : Jeudi 18 Octobre 2007 Chroniqueur : Le Comte de la Crypte Score : Lien en relation: Blitzkrieg Website Hits: 14311
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