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W.O.A WACKEN OPEN AIR (de) - Wacken (05-06-07/08/10)


Date du Festival : Du 5 au 7 août 2010
Lieu du Festival : Wacken, Allemagne

Nous y voilà enfin… depuis le temps que j’attendais ce moment. Ça faisait des mois que mon ticket pour ce festival, (que dis-je ? mon pass pour le Saint-Graal !) ne cessait de m’interpeller à chaque fois que je passais devant et maintenant, le jour tant attendu est arrivé.
Mardi 03 août, 22h tapante, je ferme le coffre de la voiture et c’est accompagné de ma douce que je prends la direction de ce phénoménal évènement qu’est le Wacken Open Air. Un peu plus de 700 kilomètres me séparent de ce lieu magique et puisque le camping est sensé ouvrir ses portes à minuit ce même soir, je pars dans l’espoir d’être bien placé au campement. Nous nous arrêtons en route pour récupérer deux potes et zou, on trace la route. Je passerais les détails de ce trajet de nuit car je dois bien avouer qu’il ne s’est pas passé grand-chose.

Mercredi 04 août 2010
Le jour se lève et la fatigue se fait ressentir mais l’excitation nous maintient éveillée. C’est notre premier Wacken et on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre. La seule certitude est que ça va être METAL !!!
Vers 6h du matin, nous sommes rejoints sur l’autoroute par les premières voitures estampillées W : O : A au scotch sur les lunettes arrières et une nouvelle certitude nous vient, on ne sera certainement pas les premiers. Il en faut plus pour nous décourager et on avale les derniers kilomètres.
Il est à peu près 7h quand nous arrivons au camping et il faut se rendre à l’évidence, nous sommes loin, très loin de l’entrée du festival. Peu importe, on y est et c’est tout se qui compte.
On suit les directives de la kleine fraulein, on gare la voiture et on commence le montage des tentes… sous la pluie. La météo parlait d’un temps mitigé et il faut reconnaitre qu’ils avaient raison ces cons !! Heureusement, l’averse est de courte durée et on peut continuer notre besogne. Merci Quechua pour les tentes 2 secondes !!! On s’installe tranquillement en ouvrant les premières bières et on part récupérer notre bracelet accompagné du Wacken Bag dans lequel on trouvera des stickers, des patches, des stylos, des minis lampes de poches, des préservatifs ainsi que d’autres petites choses sympa qui ne servent pas à grand-chose. La traversé du camping met les points sur les I. On est à Wacken et ici, tout est permis. Les Allemands ne font pas dans la dentelle. Ils sont venus avec la maison dans le coffre de la voiture, chargeant frigo et canapés. Des metalleux à perte de vue qui vivent enfin sans complexe évacuant le stress de la vie de tous les jours. Bordel, mais qu’est-ce que c’est bon !
On profitera donc de cette première journée pour faire le tour du site, parcourant les différents stands, découvrant l’immense Metal Market et pour assister à quelques animations dont les combats de catch féminins dans l’huile.
C’est donc après 40 h sans sommeil que l’on rentre s’écrouler dans nos tentes pour récupérer et se préparer pour la journée de demain. Trois monstres sacrés à l’affiche, ça ne se manque pas.

Jeudi 05 août 2011
Réveillé par le soleil vers 7h30, on est obligé de quitter la tente avant de se liquéfier définitivement. Les yeux en trous de pines et la bouche pâteuse, on avale un café pour émerger tranquillement. L’ouverture des festivités est prévue pour 16h donc rien ne presse. On en profite pour se laver (un peu d’hygiène ne fait pas de mal !!) et commencer à se chauffer le gosier avec quelques canettes.
Vers 12h, nous descendons vers le site (soit environ 2km) pour nous familiariser avec les lieux et faire quelques rencontres. Mon pote Tom, fièrement vêtu d’un t-shirt de GOJIRA, attire l’attention d’un jeune Norvégien qui lui avoue être fan du groupe (cocorico !!!). Après quelques échanges avec l’ami Scandinave, qui rentrera chez lui après avoir apprit quelques jurons de notre belle langue, nous nous dirigeons vers la Wet Stage où se déroule les phases finales du Metal Battle. Gros son en perspective mais rien de vraiment transcendant. Et comme la pluie s’invite, on décide de retourner au campement afin de récupérer notre quatrième larron resté sur place chez nos voisins teutons pour écumer quelques bières en leur compagnie. Heureusement, l’averse est de courte de durée et le soleil refait rapidement son apparition.
Il est 16h quand nous revenons de justesse pour assister au show d’ouverture de SKYLINE accompagné de Doro Pesch sur la Black Stage qui entame l’hymne du Wacken « We Are The Metalheads » devant une foule toute conquise à sa cause. L’ambiance est chaude et tout le monde reprend le refrain en chœur. Que la fête commence. Sept titres pour chauffer l’audience et on se quitte avec « Balls To The Walls » interprété par un Udo Dirkschneider très en forme.
Le show terminé, on fonce au Wackinger Stage pour le concert de SVARTSOT, combo de folk Metal Danois que ma compagne m’avait fait découvrir peu de temps avant le festival et je n’ai pas été déçu du déplacement. Même si la scène est petite et à hauteur d’homme, le jeune groupe déploie toute l’énergie nécessaire pour enflammer le public. J’en profite pour sympathiser avec des metalleux belges qui m’offrent volontiers quelques lampées de Jupiler en voyant mon godet vide. Le soleil brille, la bière coule à flot et le Metal nous explose les oreilles. Serions-nous au paradis ? Non ! On est au Valhalla ! SVARTSOT nous entraine dans son univers folk et festif, et on est là pour s’amuser, non ? Alors on se laisse entrainer par leur son, on lève le poing et on secoue la tête.
Ensuite, direction la True Metal pour assister à mon premier concert du grand ALICE COOPER et là, c’est la méga déception. Faut dire que je n’avais pas été emballé par ses dvd’s mais je dois bien avouer m’être ennuyé. Ok, le père COOPER n’est plus tout jeune, mais ce n’est pas une raison pour nous bourrer le mou avec des titres plus vieux que la plupart des spectateurs présents. Heureusement, le metalhead sait se montrer poli et respectueux, et après quelques discussions, je me suis rendu compte que je n’étais pas le seul dans ce cas. J’admire la carrière du chanteur et du showman, mais il y a un moment où il faut savoir s’arrêter. C’est triste de voir un monument du Hard Rock dépérir de la sorte. Le sieur n’échange rien avec l’audience, enchaine les morceaux et ressort son spectacle grandiloquent qui vire rapidement au pathétique. Bref, j’ai juste envie d’aller me prendre une chope avant l’arrivée du CRÜE.
Et à 20h, « Kickstart My Heart » déboule tout feu, tout flamme et le public se réveille enfin. Je me retrouve dans les premiers rangs et ça pogote sévère. Les venues des Américains se sont faites vraiment rares ces dernières années par chez nous et le plaisir de les voir sur scène se lit sur les visages. On m’avait dit que leur prestation au Hellfest s’était faite en demi-teinte mais ici, MÖTLEY CRÜE fout le feu. On enchaine avec « Wild Side » et « Shout At The Devil » ainsi que plein d’autres old shit (dixit Vince Neil) et tout le monde en redemande. C’est bon, c’est fort, c’est rock n’ roll !!! « Live Wire » et « Same Ol’ Situation » attisent encore plus le feu qui amine l’audience et le show s’achèvera en apothéose sur un « Girls, Girls, Girls » tonitruant. J’attendais ce moment avec impatience et je guette leur prochaine venue sur nos contrées européennes.
Mais un quart d’heure plus tard, le gros morceau de la soirée prend possession de la True Metal Stage. IRON MAIDEN débute avec « Wicker Man » et les Anglais sont en très grandes formes. Dickinson saute partout, Harris est fidèle à lui, Gers s’énerve sur son manche, bref MAIDEN reste MAIDEN. La set list est vraiment bien ciselée, mariage réussi entre titres cultes et morceaux plus récents. « El Dorado » est offert à un Wacken en folie et je me lance dans une gigue effrénée au bras de ma douce durant « Dance Of Death ». « Blood Brothers » est l’occasion d’attraper mon voisin de droite pour chanter le refrain en chœurs, qui lui, fera de même, et ainsi de suite avec plusieurs autres chevelus. C’est l’éclate totale, on descend des bières, on braille comme des veaux et on ne veut pas que ça s’arrête. « The Number Of The Beast », « Hallowed Be Thy Name » et « Running Free » ferment le concert en guise de rappel et quand on entend « Always Look On The Bright Side Of Life » des Monthy Python, on comprend que c’est terminé pour ce soir. On quitte l’enceinte du concert en sifflotant avant d’aller s’acheter un Wiki Burger et boire encore quelques bières avant d’aller se pieuter. Le repos du guerrier bien mérité, quoi !

Vendredi 06 août 2011
Journée marathon qui s’annonce pour ce vendredi. Il est 11h quand on se pointe devant la Party Stage pour assister à la prestation de END OF GREEN, groupe Allemand de Gothique Rock Metal. Lorgnant du côté de PARADISE LOST période « One Seconde », le groupe assure son concert sans fioriture. Le point fort reste sans hésitation la voix éraillée du chanteur/guitariste Michelle Darkness. La foule, clairsemée au départ, se fait plus dense au fur et à mesure du show. L’ambiance est gentillette ce qui nous offre une mise en jambe toute en douceur. Le soleil tape déjà dur et la journée s’annonce chaude.
A 12h, AMORPHIS s’installe sur la True Metal Stage et au bout de cinq titres, je déclare forfait. Autant j’ai adoré les premiers albums qu’aujourd’hui j’ai l’impression de voir une pâle copie de DEPECHE MODE version Metal (encore que le terme Metal ne soit plus vraiment approprié pour les Finlandais). C’est vraiment trop mou pour moi.
J’en profite alors pour aller manger un morceau et refaire un tour dans l’immense Metal Market. Bon, ok, tout est payant à Wacken, même l’entrée du Metal Market Dealer & Action Tent. Du coup, si on veut acheter des disques rares ou des t-shirt hors de prix, et bien, il faut payer 2,50 euros pour entrer. Pas grave, on est au Wacken et on a décidé de ne se priver de rien donc on s’engouffre sous le chapiteau. Véritable caverne d’Ali Baba pour le collectionneur, je fais un rapide tour sans y trouver mon bonheur (en fait, je n’ai simplement pas envie de m’encombrer avec un sachet plein de disques !!). Au moment de sortir, j’entends de la musique classique avec de la batterie par-dessus. Intrigué, je suis le son pour découvrir que Mike Terrana y est en session. Le batteur fait une démonstration de son immense talent et je reste un bon moment pour admirer l’artiste. Quel bête ce Terrana !!
Allez, zou, il est 18h et ENDSTILLE diffuse son Black Metal brutal devant une audience toute acquise à sa cause. Quand je pense que je les avait vu un an plus tôt au Club Caesar en Allemagne devant une cinquantaine de personne, je les retrouve sur une grosse scène devant des milliers de fans. Impressionnant. Cependant, je décroche tout de même relativement vite. Le pur Black Metal n’étant pas vraiment ma tasse de thé, je m’installe sur le sol avec ma bière pour attendre le concert suivant en regardant ENDSTILLE sur écran géant.
Face à la True Metal Stage, je découvre KAMELOT pour la première fois en live. Premier constat, un son énorme. J’ai toujours trouvé que les Américains avaient un son faiblard sur album mais je me prends une bonne claque dans la gueule. Effet pyrotechnique à l’appui, Roy Khan hypnotise par son charisme et Thomas Youngblood met le feu avec ses gros riffs de guitares qui prennent ici une toute nouvelle dimension. KAMELOT pioche dans toute sa discographie pour ce show, offrant aussi un morceau de son nouvel album qui devrait sortir sous peu.
Direction la Black Stage, pour ARCH ENEMY. Que dire de la prestation des Suédois si ce n’est qu’elle est fidèle à leur réputation. « The Immortal » ouvre le bal et on secoue furieusement la tête tout du long. Les singles « Ravenous » et « Nemesis » accentuent cette douce folie et le Crowd Surfing devient presque incontrôlable pour les gaillards de la sécurité. Du pur délire, je vous dis. Je m’en vais malheureusement avant la fin du concert pour me trouver une bonne place pour EQUILIBRIUM.
Cependant, quand je me trouve coincé dans une foule compact pour accéder à la Wackinger Stage, je comprends que ce n’est pas de bon augure et je déchante effectivement que je m’aperçois qu’il m’est impossible de me frayer un passage. Notre petit groupe prend la difficile décision de renoncer au concert d’EQUILIBRIUM. Nous retournons donc sur la True Metal Stage pour GRAVE DIGGER qui fête ses 30 ans d’existence (rien que ça !). Le set des Allemands tourne essentiellement autour de l’album Tunes Of War, tout de kilts vêtus. On aura droit en bonus à « The Ballad Of Mary » en duo avec Doro Pesch, « Rebellion » avec Hansi Kursch (BLIND GUARDIAN) et VAN CANTO, ainsi que le final « Heavy Metal Breakdown » chanté par le public enflammé. Grosse prestation de GRAVE DIGGER qui assure toujours malgré les 3 décennies qui se sont écoulées. Chapeau bas messieurs.
A 23h15 précise, les Dieux du Thrash entrent en scène. SLAYER entament d’emblée avec « World Painted Blood » qui me laisse… indifférent. Merde, je ne m’attendais pas à ça ! J’ai du mal à entrer dans l’ambiance et il faut dire que le groupe reste de marbre devant une foule pourtant en délire. Tom Araya reste planté devant son micro durant 30 longues secondes, la poursuite sur lui, en ne sachant quoi dire. Pas terrible comme attitude. Bref, passons. Il faudra attendre « Hell Awaits » pour qu’un semblant de magie opère et que le reste du show soit un peu plus à la hauteur de leur réputation. « Mandatory Suicide », « Reign In Blood », « South Of Heaven » remontent le niveau et c’est le gigantesque « Angel Of Death » qui enfonce définitivement le clou pour ce concert en demi teinte. Les thrashers se font vieux et je mentirais en affirmant que SLAYER m’a emballé. Seul Dave Lombardo est parvenu à tirer son épingle du jeu. C’est dommage, mais on va dire que c’était un jour sans.
J’avais prévu de rester pour assister à la performance d’ATROCITY mais après cette journée marathon, nous sommes tous sur les rotules et donc dans l’obligation d’abdiquer. Il ne reste plus qu’à parcourir les 2 derniers kilomètres qui nous séparent de notre campement pour siroter nos canettes du soir avant d’aller s’écrouler sous nos tentes respectives.

Samedi 07 août 2011
Dernière journée. Déjà. On prend très vite goût à ce style de vie et le retour à la réalité risque d’être difficile. Mais bon, chaque chose en son temps. Pour ce dernier jour, j’ai décidé d’alléger quelque peu mon programme et ma journée débutera vers 13h45 pour le concert de DEGRADEAD sous le chapiteau de la Wet Stage. Death Mélodique au programme avec ce combo Suédois qui cartonne sévère. Excellente découverte que je recommande à tous les amateurs du genre.
Le concert terminé, je me rends jusqu’à la Party Stage pour le show de KAMPFAR. Groupe Norvégien de Pagan Folk Black qui mérite le détour. Les compos sont incisives et percutantes, soutenues par un son clair et énorme. Le quatuor est mené par Dolk (vocal) dont le charisme attire toute l’attention. Véritable frontman, l’homme tient le concert sur ses épaules grâce à son attitude et ses vocaux féroces. Malgré l’accueil chaleureux, le groupe sait rester humble et n’est pas avare en remerciements. Les deux tueries que sont « Vettekult » et « Ravenheart » viennent clore ce concert époustouflant.
A peine KAMPFAR a-t-il quitté la scène que nous nous rendons sur la True Metal Stage pour voir OVERKILL, vétérans de la scène Thrash. Bobby Blitz, très en forme, se montre des plus percutants appuyé par ses vocaux si spécifiques. Malheureusement, je ne pourrais pas assister à l’intégralité du show pour aller récupérer une partie de notre troupe prise en embuscade par nos voisins Allemands et leurs jeux alcoolisés. C’est à cet instant que l’un de nos teutons de voisins boit un gobelet de pisse pour 5 euros. Ok, je suis un métalleux mais ça me donne franchement la gerbe ! Et oui, c’est ça aussi Wacken ! Mais ça ne m’arrête pas et je retourne sur le site du festival pour W.A.S.P.
Aux alentours de 18h, Blackie Lawless entre sur scène et la température déjà élevée monte encore d’un degré supplémentaire. Bon, ok, le leader de W.A.S.P. a prit un coup de vieux. Bouffi avec de grosses lunettes de soleil, il ressemble de plus en plus à Elvis Presley sur la fin mais la voix est toujours là. « L.O.V.E Machine», « Wild Child » ou encore « Helion » s’enchainent à merveille pour les die hard fans. La prestation est de qualité et on savoure car ce n’est pas tous les jours que les Américains font le déplacement sur le territoire Européen.
Nous nous dirigeons ensuite vers le Wackinger Stage pour TỲR, groupe de folk prog venant tout droit des Iles Féroé et j’avoue que la présence du combo à largement motivée ma présence ici cette année. « By The Sword In My Hand » débute le show sur les chapeaux de roues et d’un coup l’assemblée présente se presse contre les barrières. D’ailleurs, les costauds de la sécurité passeront rapidement de deux à une demie douzaine pour faire face aux vagues incessantes de Crowd Surfing. On aura aussi droit à « Regin Smidur », « Hold The Heathen Hammer High » et « The Wild Rover ». Les chœurs sont très importants dans la musique de TỲR et rendent ainsi les couplets et refrains des plus festifs. Encore une fois, le Wackinger Stage est beaucoup trop petit pour accueillir le nombre de fans incalculable présents pour les acclamer.
On se fraye donc difficilement un passage pour retourner jusqu’à la True Metal Stage sur laquelle se produit les Allemands d’EDGUY. Tobias Sammet et ses sbires sont on ne peut plus à l’aise sur scène mais le virage Hard FM pour lequel ils ont optés devient vite pompeux quand on sait de quoi ils sont capables. Bref, passons. Ça reste sympathique à voir sans, non plus, être transcendant. Que du mid tempo du début à la fin, c’est un peu trop à mon goût. On notera la présence de Markus Grosskopf (HELLOWEEN) à la basse sur « Lavatory Love Machine » et « Superheroes » et EDGUY tirera sa révérence sur « King Of Fools ».
Après cette prestation légère, on glisse vers la Black Stage pour IMMORTAL. Le trio Norvégien parvient à trouver sa place sur l’immense scène, aidé par des éclairages tantôt rouge sang, tantôt d’un bleu glacial qui se marient très bien à leur musique. Le charisme que dégage Abbath suffit pour que tous les regards se portent sur lui tandis qu’Appolyon errent de gauche à droite, toute langue dehors. La prestation se laisse écouter mais seuls les die hard fans trouveront leur compte d’un bout à l’autre. Pour ma part, je décroche un peu vers la moitié du set, sans doute à cause de la fatigue accumulée durant ces quatre jours. Toujours étant qu’IMMORTAL reste un excellent groupe live mais pour des scènes plus petites. « One By One » viendra clôturer le show par ses riffs acérés et froids avant que le groupe ne quitte les lieux discrètement.
Plus tard, et après quelques bières, on revient à la Black Stage pour l’ultime concert de mon premier Wacken Open Air. FEAR FACTORY prend place et d’emblée on tend l’oreille pour discerner le morceau. Le son n’est qu’une sorte de bouillie avant que les sonorisateurs ne règlent ce problème. Cependant, la guitare de Dino Cazares restera faiblarde tout du long, étouffée par la double grosse caisse de Gene Hoglan. D’ailleurs, ce dernier sera le seul à réellement se montrer digne du nom de FEAR FACTORY. Burton C. Bell, quant à lui, décevra du début à la fin par son manque de voix. Les vocaux agressifs sont brouillons et quand le bonhomme revient en chant clair, on frise l’inaudible. Les souvenirs de la grande époque viendront relever le niveau avec le tiercé final « Self Bias Resistor », « Zero Signal » et « Replica ». Quelques gouttes de pluies viendront marquer la fin de notre Wacken à la fin du set des Américains. On retourne donc rapidement au campement avant d’être trempés jusqu’aux os regrettant déjà la fin de ce séjour mémorable dans le nord de l’Allemagne.
Cette 21e édition du Wacken restera dans les mémoires avant des groupes énormes, d’excellentes découvertes et quelques déceptions. En tout cas, avec BLIND GUARDIAN et AVANTASIA d’ores et déjà confirmées pour l’année, le rendez-vous est prit. Rain or shine.


Ajouté :  Lundi 23 Août 2010
Live Reporteur :  Hunter X
Score :
Lien en relation:  W:O:A Wacken Open Air website
Hits: 23830
  
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