Qui ne connaît pas SIX FEET UNDER aujourd’hui ? Même s’il est vrai que depuis quelques temps à cause d’albums moyens, la carrière du groupe stagne un peu, il faut reconnaître qu’à la fin des années 1990, S.F.U. était un groupe majeur de la scène Death. Et ce pour plusieurs raisons : tout d’abord grâce au regroupement de deux figures incontournable du milieu : Chris Barnes qui délaisse CANNIBAL CORPSE pour formé ce projet avec Allen West d’OBITUARY.
Le Death Metal des floridiens révolutionne un peu le genre avec un Death Groovy et les albums Haunted, Maximum Violence et surtout Warpath qui ont marqué les esprits. Le groupe se distingue aussi en sortant un album composé uniquement de reprises de AC/DC à la sauce Death (surtout pour la voix) en 2000 : Graveyard Classics.
Je pense que cet album est un tournant dans la carrière du groupe, et la suite ne sera plus pareille. Les saut d’humeur de Chris Barnes et la qualité moindre de ses livraisons suivantes feront que ce Commendment n’est plus aussi attendu qu’il y a quelques années.
Commendment est dans la ligné des albums précédent de S.F.U. Cet opus et la suite attendue, sans aucune surprise, de avec son Death Metal basique, au tempo lent, si bien que plus aucune violence n’émane de cette galette. Pourtant l’album démarre bien avec l’entraînant : « Doomsday », mais ensuite aucune once d’originalité n’est présente sur les 10 titres : la monotonie est légion ! Les tempos sont les mêmes tout au long des 34 minutes… seul le titre « Bled To Death » accélère un peu le rythme mais seulement de façon provisoire.
Evidement tout de suite identifiable, le chant du grogneur Barnes est totalement linéaire : ses grognements sont plats et chose beaucoup plus dommageable, ses couinements se font de plus en plus rares pour ne pas dire inexistants. Chris confirme encore plus sont statut de leader exigeant (dictateur ?) du combo en s’occupant également de la production de cet album. Sa mise en avant se ressent dans le surmixage de sa voix, beaucoup trop forte par rapport aux autres instruments. Bien que certains riffs de guitares soit plus efficaces et inspirés, leur son est beaucoup trop propre et claire pour ce genre de galette.
Heureusement que le côté rock n’roll accrocheur est toujours présent mais cela ne suffit pas pour casser la monotonie de Commendment. En un mot : dommage… on attend beaucoup plus d’une telle formation !