HELLIXXIR (FRA) - War Within (2007)
Label : Brennus Music / Socadisc
Sortie du Scud : 19 mai 2007
Pays : France
Genre : Thrash Metal
Type : Album
Playtime : 11 Titres - 48 Mins
HELLIXXIR, groupe français de son état, nous présente War Within, son premier album. Vendu comme un concept album tournant autour de l’Homme et de son état de parasite nuisible, il nous permet de plonger dans cet univers que vous pouvez imaginer assez lugubre. Pourtant, ce n’est pas forcément ce sentiment qui prédomine à l’écoute. Simplement l’impression de plonger dans un univers qui n’est pas tout à fait le notre et dans lequel la musique serait notre seule guide, notre seul lien pour retrouver le chemin pour rentrer dans nos pénates. Encore faut-il vouloir rentrer…
Tout commence par un morceau instrumental qui allie son clair et saturé. Il commence déjà à nous montrer la voie vers cette autre dimension. Puis on arrive sur un « Mr Hyde » puis sur « Of Rage And Violence » qui sont deux morceaux Thrash assez old school. Tout de suite, on est marqué par la voix de Julien Tournoud qui nous rappelle un Dave Mustaine des débuts. Pas désagréable, quand on y pense. Par contre, un petit bémol sur l’intro de « Of Rage And Violence » où la double pédale de Romain Charbonnier en intro est parfois un chouia pas dans la mesure. Mais bon, je chipote pas mal là. On a ensuite le droit à un « Introspection » dans une ambiance très Doom pas déplaisante. Bon, parfois le chant prend des accents franchouillards, mais ce n’est pas si marquant. La surprise arrive ensuite avec « Tears Of The Christ », un morceau acoustique avec un chant envoûtant et perturbant. Puis on a une nouvelle instrumentale, « Ad Infernum », qui sert d’introduction à « Hellbound », le morceau le plus profond de l’album, je trouve. Une intro qui me donne envie de la passer en boucle puis un morceau qui lorgne vers des contrées plus progressives, tout en restant assez Thrash. En somme, une vraie petite bombe. Une nouvelle intro qui est assez spéciale, c’est celle de « Circle Of Infinity », où une wahwah se la joue avant d’entrer dans le vif du sujet. Puis « Corpus Morbidum » chanté en latin sur des guitares acoustiques, une nouvelle fois, aux accents hispaniques. Vraiment, ce groupe n’a peur de rien ! Enfin, on clôt l’album avec « Reincarnation », un morceau assez long mais qui ne m’a pas laissé un souvenir impérissable, et « Adeú », un nouveau morceau instrumental acoustique qui permet de boucler la boucle de cette histoire.
Comme vous avez pu le constater, HELLIXXIR n’aime pas les sentiers battus, même si certains passages fleurent bon le déjà entendu. Seulement, l’ensemble de l’album lorgne, lui, du côté de l’étrangeté et du renouveau.
Quelques petits mots sur la production. Là encore, cela ressemble à du old school puisqu’on évite la surproduction que l’on a l’habitude d’entendre partout maintenant. Je n’ai rien contre, mais nous montrer qu’on peut encore faire différemment n’est pas mal en soi. N’oublions pas que beaucoup de groupes de légende ont sortis des premiers albums un peu approximatifs par moment (METALLICA, SLAYER…). Et on redécouvre qu’un batteur a un « char laid » à sa disposition. Ça fait bizarre au début, mais on s’y refait. En tous cas HELLIXXIR est un groupe à côté duquel il serait dommage de passer. Ces gars-là en ont sous leurs instruments et j’espère pouvoir écouter un deuxième album aussi bon que celui-ci.
Ajouté : Lundi 30 Juillet 2007 Chroniqueur : Wong Li Score : Lien en relation: Hellixxir Website Hits: 15059
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