MANOWAR (usa) - Gods Of War (2007)
Label : Magic Circle Music / SPV / Wagram
Sortie du Scud : 5 mars 2007
Pays : Etats-Unis
Genre : True Heavy Metal de la mort
Type : Album
Playtime : 16 Titres - 74 Mins
Ma première motivation en prenant en charge la chronique du dernier album de MANOWAR était de me défouler sur le boys’ band testostéroné le plus célèbre de la scène Metal, tant les premiers échos qui m’en étaient parvenus étaient loin d’être favorables. Et la tentation était grande de faire trébucher Joey DeMaio du piédestal qu’il s’est lui-même construit à sa gloire et à celle de MANOWAR. Un Joey DeMaio dont les répliques sont aussi cultes que celles de Jean-Claude Van Damme. Ainsi, celui-ci déclarait-il dans un magazine en 2006 : « I believe in the fans, I believe in metal more than anybody you've ever met. And you've known me a long time. I've never pissed on you even though you constantly do it to me. And I don't stab the fan in the back. And another thing, I'm prepared to die for metal. Are you? ». Un vrai warrior ce DeMaio !
Depuis 2002 et son Warriors Of The World, MANOWAR s’était fait plutôt discret d’un point de vue créatif. En matière commerciale par contre, il s’est montré assez prolifique : pas moins de huit sorties sous différents supports, EP, DVD… Ce Gods Of War était donc attendu d’autant qu’il est censé être le premier d’une longue série consacrée aux dieux de la guerre dont les membres de MANOWAR, cela va sans dire, sont les fiers descendants…
Gods Of War se veut clairement plus symphonique que les réalisations précédentes des Américains : les interludes musicaux sont nombreux, de même que les passages parlés mais ce Gods Of War nous laisse un goût amer car le rendu est loin de ce que nous offrent les poulains de l’écurie DeMaio, j’ai nommé : RHAPSODY OF FIRE, LA référence en matière de Metal hollywoodien. MANOWAR, il est vrai, considère Wagner comme le créateur du Metal : cela s’en ressent dans les orchestrations qui manquent définitivement en finesse. Les narrations, quant à elles, semblent fatiguées : nous sommes bien loin de l’entrain d’un « The Warriors Prayer » (Kings Of Metal). Est-ce cette même fatigue qui explique que la production de DeMaio ne soit pas à la hauteur des précédentes, notamment pour ce qui est des rythmiques ? MANOWAR sait encore nous concocter des morceaux qui ont la fraîcheur d’antan (« King Of Kings », « Sleipnir », « Loki God Of Fire », le final de « Gods Of War ») mais pour le reste, cela est malheureusement bien poussif…
Sans être pour autant la catastrophe escomptée, MANOWAR nous offre un dixième album décevant. Les guerriers de MANOWAR version 2007 sont à l’image du Christophe Lambert version Highlander IV : bouffis…
Ajouté : Mardi 17 Avril 2007 Chroniqueur : Le Comte de la Crypte Score : Lien en relation: Manowar Website Hits: 15133
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