Voici déjà 7 ans que les Norvégiens d’AMOK essayent d’étaler leurs méfaits blasphématoires. Première chose à savoir, ils sont originaires de Bergen (la ville du Metal Norvégien) donc à ne pas confondre avec les Suisses du même nom qui font plus du Death/Grind assez chaotique.
Se revendiquant comme les successeurs de VON ou BEHERIT, AMOK veut perpétuer l’esprit du Black Metal Originel. Mais AMOK a confondu les mots malsain, chaotique et evil par banal, bancal et bruit. A défaut de retrouver l’atmosphère du début des années 1990, et de recréer des albums glauques, vicieux et agressifs, AMOK ponds des riffs plats limite Punk répétés jusqu’à plus soif ! Son album Necrospiritual Deathcore ne marquera pas les esprits, bien au contraire. Même BEHERIT lors de sa période la plus sombre n’est pas aussi bordélique et inaudible qu’AMOK ! Il est évident que dans le cas présent, la prod’ est inexistante !
Sachant que le guitariste et principal compositeur du combo norvégien est fan de groupes comme KHOLD et DISIPLIN, on se demande encore comment il a pu pondre des riffs aussi simplets et banals que ceux sur Necrospiritual Deathcore. Même une batterie en plastique aurait plus de puissance que celle présente sur cet album. L’image, l’attitude et les intentions ne sont pas suffisant pour oser sortir un tel disque. Il faut de la légitimité pour oser se revendiquer comme successeur de groupes inclassables, uniques et surtout Cult. Se rapprocher de VON, BEHERIT ou du sombre DARKTHRONE des débuts ne doit pas être une cause pour cacher ses lacunes techniques et son manque d’inspiration. Pourquoi alors utiliser tel MORTICIAN des extraits de films ou bandes sons comme intro de la plus-part des morceaux ? Pourquoi cet album est totalement incohérent et décousu du premier au dernier titre ? Necrospiritual Deathcore n’est pas l’album qu’il prétend être : c’est un pseudo album Punk-Black de troisième zone.
On est boosté par la musique qu’en de trop rares occasions… un peu sur le titre « Postapokalyptisk Korstog » qui n’est pas de la bouillie sonore et aussi sur le très douteux « Organ Ejaculator ». Ces passages sont trop esseulés pour sortir l’album de sa médiocrité.