Formé en 1999, THE END nous vient de l’Ontario au Canada. A ses débuts, le groupe jouait un Hardcore aux forts accents de Metal, très atypique et complètement déstructure et déchiré. THE END jouait avec une violence démesurée proche de groupe comme CONVERGE et DILLINGER ESCAPE PLAN. Son premier EP et surtout son premier album Within Dividia sorti en 2004 ont tout de suite une certaine reconnaissance. Elementary est donc le 2ème opus de cette formation canadienne prometteuse.
Pour de nombreux groupes qui sortent un album remarqué dès leur premier opus, il est souvent difficile de confirmer ce potentiel pour le second. Soit le groupe choisit la facilité et sort un premier album bis, soit le groupe prend des risques et montre une nouvelle facette de sa musique. Et bien c’est la seconde option qu’à choisi THE END. Sa musique est devenu plus fine, aérienne, très fortement inspirée par TOOL, mais en gardant le petit coté complexe des rythmiques. Le groupe a décidé de gommer son coté extrême et de se concentrer sur le côté assagi de sa musique.
Est-ce un choix gagnant et convaincant ? Aux premières écoutes, cela ne semble pas être le cas : les mélodies sonnent Radio-FM, les riffs de guitare sont carrément Néo-Metal (« Throwing Stones »). Des ballades « And Always » et « The Moth And I » sont même présente sur cet album ! On a l’impression d’écouter un autre groupe que THE END. Ce choix d’évolution vers une musique plus douce et aérée sera toujours un sujet de discussion où les fans de la première heure risquent d’être frustrés.
Elementary est forcement déstabilisant et déroutant. Ce ne sont pas les lignes de guitare beaucoup plus fine et le chant clair qui viennent se mêler à l’intensité rythmique qui vont me contredire.