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MASTERPLAN (de/no) - Roland Grapow et Axel Mackenrott (Déc-2004)


Il n’est pas prouvé qu’Helloween y ait gagné au change mais le départ de Roland Grapow et Uli Kush a mené à la création d’un petit groupe fort sympathique, j’ai nommé Masterplan. Les styles combinés de Grapow et Jorne Lande donnent une touche particulière à ce groupe germano-norvégien. Interview du guitariste et du clavier à l’occasion de la sortie d’Aeronautics, un second album « planant ».

Line-up
: Jorn Lande (chant), Roland Grapow (guitare), Axel Mackenrott (claviers), Jan S. Eckert (basse), Uli Kush (batterie)

Discographie : Enlighten Me (single – 2002), Masterplan (2003), Back for my Life (2004), Aeronautics (Album - 2005), Mk II (Album - 2007)

M-I Interviews du groupe : Jorn Lande (Jan-2003/VF-EV), Roland Grapow et Axel Mackenrott (Déc-2004), Roland Grapow (Fév-2007)



Metal-Impact. Pour résumer un peu, qu’est-ce qui a conduit à la naissance de Masterplan ?
Roland Grapow. La principale raison est que nous nous sommes faits virer de Helloween, Uli Kush et moi. Nous n’avions pas réfléchi à ce que nous pourrions faire, nous avons donc décidé de créer un nouveau groupe. Nous devions survivre que ce soit au niveau financier ou créatif. Nous voulions faire quelque chose de très fort. Bien sûr, c’est ce que nous avions toujours essayé de faire… mais c’était l’occasion, tout était entre nos mains. Nous avons donc formé le groupe très lentement autour de nous. Cela a pris environ 6 mois. Johan est arrivé le premier et Axel un peu plus tard. Sur le premier album, on était un peu en train de chercher, on essayait. Mais nous sommes maintenant définitivement un vrai groupe.

MI. Vous avez donc essayé de former votre groupe avec vos styles propres ?
Roland. Pour ce qui est du style, nous n’étions pas sûrs que nous créerions quelque chose de nouveau. Bien sûr, nous avions besoin d’avoir notre propre groupe pour pouvoir partir en tournée et créer une base de fans. C’est très important et très dur dans le Heavy Metal d’avoir des fans derrière soi, qui vous suivent toujours quand vous passez sur scène ou qui achètent des T-Shirts, comme les groupes les plus connus, Iron Maiden en tête. Tout le monde a quelque part un T-Shirt Iron Maiden. Ce genre de fan te soutient encore 10 ou 20 ans après. Cela ne sert à rien d’être un groupe à hit, comme dans la pop music. Tout le monde court au concert et 2 ans après, y a plus personne… Mais cela ne marche pas comme ça dans le milieu du Metal. C’est ce que j’ai appris d’Helloween : même dans les moments difficiles, les gens viennent aux concerts, achètent des T-Shirts et autres produits dérivés. C’est pourquoi je sentais que nous avions besoin d’avoir nos propres musiciens, pas des musiciens de session qui jouent dans 5 groupes à la fois. Un vrai line-up.

MI. Tu dis qu’une chanson ne peut être bonne que si elle est le produit d’un travail d’équipe. Qu’est-ce qui, selon toi, fait de Masterplan un groupe uni ?
Axel Mackenrott. Cela est dû en grande partie à notre structure, la façon dont les choses se font dans Masterplan. Roland et Uli sont en quelque sorte nos directeurs artistiques. Sur le dernier album, chacun a donné au moins une chanson. Les morceaux sont donc assez divers. Le travail est différent pour chacun et bien sûr, Roland et Uli sont les gardiens qui maintiennent tout en place.
Roland. Oui, nous avons encore cette fonction de contrôle mais, pour moi, c’est un groupe assez démocratique. Nous avons dit aux autres gars qu’ils pouvaient écrire des morceaux. Si c’est bon, nous prenons, si ça ne l’est pas, désolé. Le but n’était pas de les rendre heureux ; nous voulions vraiment avoir quelque chose de fort. Nous avons eu moins de travail, Uli et moi, dans cette courte période d’écriture de 6 ou 7 mois. Nous n’aurions jamais pu écrire 14 titres aussi forts et si différents au niveau du style.
Axel. Pour moi, c’était la preuve par excellence de leur ouverture d’esprit. J’avais commencé à composer quand nous étions en tournée. C’était encore à l’état brut. Je chantais quelque chose sur mon téléphone portable pour le garder pour plus tard et j’ai évidemment proposé ce matériel aux autres. Ils ont aimé deux de mes chansons et une du chanteur. C’est la preuve qu’ils n’essaient pas de faire « le nouvel album de Uli et Roland ». Ils s’intéressent simplement à ce que nus faisons et cela me rend bien sûr très heureux. C’est bon pour la confiance en soi.
Roland. C’est bon pour le groupe entier car tous se sentent bien.
Axel. Il y a un vrai respect mutuel.
Roland. Ce que j’ai également appris, c’est qu’on peut parfois traverser des moments très durs dans la composition, de mauvaises années. Cela m’est arrivé une fois avec Helloween où je n’ai écrit qu’une ou deux chansons, tellement j’étais occupé à monter mon studio. Je n’arrivais pas à me concentrer car tout le monde courait dans tous les sens et il fallait bien vérifier ce que faisaient les autres pour que tout se passe bien et aille dans la bonne direction. J’ai aussi connu une phase de paresse et je n’ai donné que deux chansons rapides qu’ils n’ont pas prises. J’étais un peu choqué car, si tout le monde avait travaillé dessus, elles avaient leur chance. J’en ai d’ailleurs utilisé une pour mon album solo et là ils ont dit qu’elle était cool. C’aurait peut être été différent si j’avais pu faire une production 100% arrangée, que tout le monde peut comprendre. Ce n’est pas la même chose qu’un rythme brut…
Pourtant, c’est ce que j’ai toujours reçu de la part notamment d’Andy Deris ou de Johan. Car Johan ne fait jamais une très bonne pré-production. Mais j’avais l’imagination pour voir ce à quoi il pensait, ce qu’il voulait faire. J’implantais simplement mon style sur sa mélodie et je pensais que c’était assez cool. Je veux dire par là qu’il y a deux titres de Johan sur l’album. Il nous donnait des mélodies vocales et nous travaillions sur le reste de la chanson. C’est aussi une très bonne expérience. Mais oui,… quelle était la question déjà ? [rires]

MI. Je te rassure, tu y as répondu. Tout l’album est centré sur l’idée de voler et la fascination que cela exerce. Vous avez tous composé… comment avez-vous réussi à garder une cohérence si grande ?
Roland. C’est dur à dire car nous avons surtout écrit la musique, c’est plutôt Johan qui a écrit les textes. C’était déjà dans l’air avec « Crimson Rider » et « Falling Sparrow »… Nous avons aimé l’idée et la possibilité que cela nous donnait de faire un artwork particulier. C’est aussi parce que Masterplan est un groupe très positif. Nous trouvions que voler était quelque chose d’également très positif ; s’envoler loin des problèmes... Le fait même de voler, si on le mentionnait il y a simplement 200 ans, tout le monde en rêvait en regardant les oiseaux et en imaginant combien cela devait être merveilleux.
Axel. Et cela reflète aussi l’émotion à l’intérieur du groupe. Nous avons rencontré un tel succès et cela se rapproche du sentiment que quelque chose commence à voler. Ce n’est donc pas un concept album dans le sens où les chansons ne s’introduisent pas les unes les autres. Mais cela tourne autour de ce thème, plus ou moins.
Roland. Au niveau musical également, comme nous nous en sommes rendu compte par la suite, après beaucoup d’interviews comme celle-ci, à force de s’entendre dire que, par notre musique, nous cassons les frontières des clichés du Metal. C’est vrai que je n’ai jamais aimé ça et j’ai toujours essayé de faire quelque chose de nouveau. Même dans Helloween, d’album en album, personne ne savait ce que j’allais écrire. C’est ce que j’aime dans Masterplan. Mais le problème est que je n’ai écrit qu’une seule chanson pour chaque album, plus ou moins, et bien sûr, tu peux avoir une plus grande variété de composition.

MI. Vous êtes libres ?
Roland. Oui, totalement, nous enregistrons ce qui plaît aux cinq membres, en espérant simplement que cela plaira aussi au public. Nous sommes chacun différents et avons des goûts différents, nous espérons donc plaire ainsi au plus grand nombre. Je pense que c’est une des clés.

MI. Le concept est venu en premier ou vous avez tout écrit d’abord et trouvé que cela collait ?
Roland. La musique d’abord. Puis Johan s’est mis aux paroles et nous en avons discuté avant qu’il ne commence.
Axel. Une chose que nous pensions de toute façon garder est l’idée des 5 éléments que nous avons inventée dans le premier album. Nous pensions que c’était une bonne idée car elle reflète différents aspects du groupe, comme si chacun de nous représentait un élément. Il y avait donc déjà cette idée avant ; nous en parlions déjà pendant la tournée. Cette fois, c’était cool d’avoir une idée de cette direction avant de composer. C’est comme si tu étais sur le sol, sur la terre et que tu t’élevais, tu changes d’élément. C’est aussi une idée que nous pouvons utiliser pour les suivants.
Roland. Oui, on a trouvé ça, pendant les interviews, comme je le disais. Toutes les idées tournent plus. Je trouve que c’est une bonne idée de créer ce fil rouge pour les 3 prochains albums car il y a 4 éléments. C’est le premier élément. Le tout premier album présentait les 4 éléments et Johan est le gars n°5. Il nous reste donc 3 autres éléments / albums… Hé, mais on est limité maintenant !
Axel. Il va falloir qu’on invente d’autres éléments… [rires].
Roland. Ensuite, Johan a écrit toutes les chansons mais sur la dernière, il m’a demandé un coup de main. Nous étions assez noyés et n’avions pas le temps. Je l’ai donc un peu aidé et il m’a fait remarquer qu’on avait aussi besoin d’un nom pour cet album… Je jouais avec mon ordinateur, en cherchant les mots avec quelque chose comme Aéro, tu vois Aerosmith… « voyons voir ce qu’on peut trouver, quelque chose qui sonne bien… ». Et Aeronautics était un peu plus bas. On venait juste de discuter avec Johan du concept, du design. Il a dit « c’est bon pour l’album ». En général, un seul mot, c’est bien.
Axel. Comme un titre.
Roland. Pour moi ça sonnait plus comme nautique, un sous-marin ou quelque chose comme ça. Je ne savais pas ce que ça voulait dire, au départ !

MI. C’est un terme technique également…
Roland. Oui, c’est ce que nous aimions car Johan est très porté sur les moteurs, alors il voulait qu’on fasse un truc en rapport pour la pochette, dans ses textes… C’est intéressant de faire quelque chose en rapport avec la physique.
Axel. De plus, on a besoin d’aide pour voler. On y a réussi grâce au développement de nos esprits, nous avons conçu des outils pour voler. C’est exactement comme le processus créatif. Il faut souhaiter le faire et ensuite faire le point de ses compétences et avancer.
MI. Cela se répercute sur la pochette...
Axel. Exactement.

MI. Vous pensez qu’il y a une progression entre ces deux albums ? Quelle serait la principale différence selon vous ?
Roland. Je dirais que nous avons fait tous les arrangements ensemble, ce que l’on peut entendre… Cela ressemble plus à l’album d’un groupe, contrairement au premier qui sonnait plus comme un album solo de 2 ou 3 gars. Depuis que j’écoute cet album, j’ai le sentiment que c’est quelque chose de plus homogène ; on sent une unité. Tout semble plus régulier et plus profond. Chaque titre a tellement de détails ! Et beaucoup d’émotions aussi, toujours beaucoup de mélodies… Je pense que c’est la plus grande différence. C’est peut-être aussi moins rapide, on voit moins d’éléments Helloween. Nous avons trouvé notre propre voie, notamment grâce à la tournée de l’an dernier tous ensemble (on a fait environ 60 concerts). Parce que quand tu tournes avec d’autres gars, vous finissez forcément par former un tout.
Axel. Oui, on se connaît plutôt bien maintenant.
Roland. Les bonnes choses comme les mauvaises, d’ailleurs. Les humeurs de chacun.
Axel. Les odeurs… [rires]
MI. Il y a une blague privée ?
Roland. Je ne trouve pas ça drôle ! Il aime faire des blagues sur ma personne pour me déstabiliser…
Axel. J’adore charrier le boss !
MI. Enfin, Roland, tu ne semble pas si fragile que ça ! [rires]
Axel. C’est très vrai, ça !
Roland. Je viens juste de prendre une douche et de me brosser les dents… pour toi ! On ne sait jamais quelle jolie fille vient vous interviewer !

MI. Oh, merci ! Revenons aux choses sérieuses. Quel titre représente le mieux Aeronautics d’après toi ?
Axel. C’est assez dur à dire. Je peux te dire quelle est ma préférée mais chaque titre est légèrement différent des autres, on ne peut pas les comparer. Bien sûr, un chanteur doit avoir un morceau phare, qui est « Back for my Life », qui représente le côté le plus doux et mélodique du groupe.. Mon préféré est « Into the Arena ». Il y a beaucoup de grands thèmes, des mélodies, des ambiances et des humeurs très différentes… comme plusieurs couches. Pour moi, ce titre a beaucoup de Masterplan mais je ne peux pas dire qu’il représente l’album.
Roland. Pour moi, ce serait un mix entre « Crimson Rider », peut-être « Wounds » et « I’m not Afraid » mais si je ne devais citer qu’un titre à écouter, je dirais « Black in the Burn » car il a beaucoup de parties et une bonne dynamique. On y retrouve beaucoup d’éléments des 1er et 2ème albums et il dure 9 minutes, ce qui laisse le temps de s’imprégner de notre style. « Into the Arena » et « Enlighten Me » sont aussi de très bons titres, qui ne ressemblent à aucun autre. Mais on ne peut pas dire qu’ils soient représentatifs de l’album.
Axel. Je trouve que « Crimson Rider » fait une très bonne intro car si tu aimes ce titre, tu es sûr d’aimer le reste de l’album. D’un autre côté, si tu n’aimes pas ce titre, il est quand même possible que tu trouves quelque chose qui te plaise dans le reste.
Roland. Au moins quelque chose que tu trouveras passable.
Axel. J’espère ! [rires]

MI. Comment vous avez choisi quels morceaux paraîtraient sur l’album ?
Roland. C’est un choix difficile, c’est pourquoi nous n’avons pas voulu que ce soit une décision de groupe. Nous y avons réfléchi Uli et moi car nous voulions éviter les conflits au sein de Masterplan. Je pense que le choix est bon. Nous avons fait confiance à AFM qui est vraiment à 100% avec nous et veut assurer notre future. C’est dans l’intérêt de tout le monde. Quand ils sont passés à mon studio de Hambourg, je leur ai joué plusieurs titres et quand ils ont entendu « Back for my Life » ils ont tout de suite dit que c’était une chanson cool et accrocheuse et qu’elle devrait donc être le single.
Axel. Mais je sais que c’était déjà ton idée avant !
Roland. C’est vrai, c’était tout à fait mon choix. Et puis, quand on a eu tout fini, juste avant le mixage en Finlande, je leur ai envoyé tous les morceaux et ils ont choisi ceux qui apparaîtraient sur l’album. C’était tout à fait à mon goût. Pour moi, c’est plus facile car dans ce groupe… –comment dire, je perds un peu mes mots après tant d’interviews– … nous nous respectons beaucoup. C’est plus simple d’avoir quelqu’un d’extérieur qui prenne ces décisions car si un membre n’est pas d’accord avec, il n’y a pas de conflit au sein du groupe.

MI. Quelles sont les réactions que vous avez entendues sur l’album ?
Roland. Des choses étonnantes ! L’EP a été en rupture de stock à peine deux jours après sa sortie en Allemagne ! Cela n’aurait pas pu mieux se passer ; nous sommes ravis.

MI. Votre public principal est en Allemagne…
Roland. Oui, la plupart de nos fans sont allemands mais nous avons des fans partout.
Axel. Je crois que c’est plus ou moins comparable à l’Amérique du Sud. Nous jouons toujours devant de grandes foules là-bas.
Roland. Mais ils sont connus pour le téléchargement. En plus, les labels ne donnent pas toujours les détails pour les royalties donc il n’est pas facile de savoir dans quelles quantités on vend exactement.

MI. A ce propos, votre album s’est retrouvé rapidement sur les sites de téléchargement. Vous en pensez quoi ?
Axel. On ne peut pas dire aux gens, « c’est mal, ne faites pas ça » parce que moi-même, j’ai des morceaux téléchargés sur mon PC. Mais si vous aimez vraiment la musique, achetez-là, s’il vous plaît. Cela nous fait du tord car cela représente beaucoup d’argent et que nous sommes actuellement cinq musiciens que leur musique ne suffit pas à faire vivre.
Roland. Et encore, quand j’ai eu de l’argent, quand j’étais membre de Helloween, j’ai monté mon studio. Ce studio nous permet maintenant d’économiser beaucoup d’argent et donc d’avoir une qualité sonore que nous ne pourrions avoir autrement avec nos revenus actuels. Je trouve ça étrange que les gens téléchargent notre musique car c’est un signe qu’ils l’aiment. D’un autre côté je continue à penser que c’est une forme de vol. Même les membres de ma famille n’ont pas eu l’album avant sa sortie. Mais c’est la vie !

MI. Quel titre penses-tu que tu auras le plus de plaisir à jouer sur scène ?
Axel. J’ai toujours pensé que ce serait le titre d’opéra « Black in the Burn ». Elle a tellement d’émotions et de sons différents. J’ai hâte de voir la réaction des gens. Il y a tellement d’énergie dans la musique !
Roland. Je pense que les fans apprécient ce genre de titres en live. Il commence avec une jolie partie de piano qui sera très bien avec des effets de spots, les gens se concentrent et là, le morceau devient plus rapide et plus agressif. Puis il y a le solo de guitare et le morceau redevient plus lent, plus doux. Le dernier refrain est incroyable et on imagine bien le public chanter en chœur. « I’m not Afraid » devrait bien rendre aussi. J’imagine la réaction du public quand elle fait « damdamdam » [il fredonne]. Les gens peuvent chanter dessus. Peut-être un peu plus progressif peut-être. Cela se joue normalement avec clavier et guitare ensemble mais Jorn chantonne en arrière plan. Quand les gens chantent avec toi, c’est vraiment génial.

MI. Qu’est-ce que tu penses des gens qui te voient toujours plus comme un ancien membre d’Helloween ?
Roland. Oh, cela n’arrive plus si souvent. Il y a bien encore quelques fans d’Helloween qui demandent des autographes et des interviewers fous, ceux des plus petits magazines souvent, qui posent des questions dessus.
Axel. Certains portent des T-Shirts d’Helloween [rires]. Ce n’est pas vraiment cool mais plutôt drôle dans le fond. C’est curieux parce que les questions sur Helloween diffèrent d’un pays à l’autre. Les Italiens et les Espagnols aiment beaucoup poser des questions dessus. Peut-être parce que ce sont de gros marchés pour Helloween…
Roland. Là, cela va de 3 questions à 10.
Axel. Et aux Pays-Bas, presque jamais.
Roland. Je n’ai pas de questions non plus en Allemagne ; a part ceux qui me demandent comment je me sens après avoir quitté Helloween et un succès aussi incroyable… Oui, c’est une bonne question.

MI. Merci beaucoup, un dernier mot pour les fans ?
Axel. Nous sommes très contents que l’album plaise. Nous lui souhaitons le même succès que le premier album. Et nous avons hâte de partir en tournée en Europe. Merci à tous.


Ajouté :  Lundi 30 Mai 2005
Intervieweur :  Kandra
Lien en relation:  Masterplan Website
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