Un petit magnum ? Non, merci, je n’aime pas les glaces ! Mais non, je parlais de la série, avec le moustachu, le petit teigneux, et les deux clebs ! Mais je croyais que nous devions parler de champagne ? Du groupe vous voulez dire ?? Ecoutez je ne comprends plus rien, de quoi parlez vous ? Pour l’instant de rien, mais je veux bien vous parler du dernier album des anglais de MAGNUM ! C’est froid ? Mais non, arrêtez avec vos desserts coniques, nous parlons musique ici ! Ben un cornet avec deux grelots au bout du bâton, ça tinte non ? Vous c’est plutôt des bières que vous avez dans le cornet ! Arrêtez ces jeux de mots stupides, qu’en est il de Princess and the Broken Arrow de MAGNUM ??
Bien, je vois que vous retrouvez la raison. Un peu comme les glaces d’ailleurs, MAGNUM, avec le temps, fond. Ainsi fond, fond, fond, le petit riff de plomb. Cela doit être une nouvelle tendance actuellement, les albums commencent, selon moi bien sur, par les morceaux les plus faibles. En effet, rien de bien excitant jusqu’au quatrième morceau, « Out Of The Shadows », qui développe un hard rock classique, mais carré et efficace. Le reste est heureusement de bonne facture. « Inside Your Head », est une ballade classique, mais à la mélodie agréable et doucereuse. « Be Strong », comme son titre semble l’indiquer, est un rock sympa, qui remue un peu le frigo. « Thank You For The Day » possède des harmonies charmeuses, nappées sur un mid tempo des plus cool. « Your Lies », est le moment fort de ce CD, avec son riff charnu, et son refrain entêtant. L’album s’achève sur « You’ll Never Sleep », morceau rapide, à la structure simple et directe, une bonne conclusion en somme.
Faisons nous à cette idée, le MAGNUM de On A Storyteller’s Night est mort et enterré. Tout comme le BON JOVI de New Jersey, ou bien le TOTO de IV. C’est ainsi. Certains appellent ça l’évolution naturelle. D’autres, le temps qui passe. Ou bien la nostalgie. Mais il convient de rappeler qu’il ne sert à rien de rabacher toujours la même recette, ou de courir perpétuellement après la créativité d’antan. Il n’empêche que cet album est bon, sans atteindre des sommets, mais avec lequel vous passerez un bon moment. Point. Alors, point d’intérêt à courir après de fantomatiques lièvres, vous avez là une tortue sympathique, de bonne compagnie. C’est comme ça.
Et ma glace, elle est où ?? Toi, tu commences à me baver sur les rouleaux…t’as vu l’épisode ou Higgins lâche ses clébards sur le gros moustachu ?...