ALABAMA THUNDERPUSSY (usa) - Open Fire (2007)
Label : Relapse Records / Pias
Sortie du Scud : 12 mars 2007
Pays : USA
Genre : Stoner
Type : Album
Playtime : 11 Titres - 42 Mins
Il y a parfois des groupes pour lesquels on se dit qu’on aurait mieux faire de réfléchir à deux fois avant d’accepter de les écouter. Non, mais franchement, imaginez un groupe où la pochette fait penser à des vieux machins que plus personne n’ose faire maintenant. C’est vrai, l’époque MANOWAR, le pagne en moumoute pendant qu’en éventre les hordes ténébreuses avec une moue hargneuse qui aurait fait peur à Conan himself, ça fait un peu cliché démodé. Et on se dit alors qu’on n’aurait pas dû se fier au nom du groupe qui promettait pourtant un bon moment de on ne sait pas trop quoi, mais un bon moment. Juste fermer sa gueule et rester chez soi, en somme.
Et puis, finalement, le CD est là alors on l’écoute quand même. Et puis là, VLAM, on se prend une grosse claque dans la gueule, de celles qui laissent les marques des bagouzes en tête de mort sur le coin de la lèvre. Parce que les cinq lascars de ALABAMA THUNDERPUSSY ne font pas dans la dentelle. La mode cheveux plaqués avec une tonne de gel pour un effet gras garanti et le mascara qui dégouline, c’est vraiment pas pour eux. Non, eux, c’est plutôt chevelus, poilus, barbus et une binouze, voire deux, à la main. Et ils ont la manie de nous pondre des titres qui restent accrochés dans la tête pendant longtemps, même si on ne les a écouté qu’une seule fois. Les riffs de « The Cleansing » ou encore « Valor » apportent une certaines mélodie tout en gardant l’effet rouleau compresseur de la machine ATP. Pour alterner de temps en temps, des hymnes à reprendre en cœur et à plusieurs jalonnent Open Fire. On retiendra, entre autres, « The Beggar », « Whiskey War » (je sens que beaucoup vont l’aimer celle-là) ou encore « Greed ». Et puis, toujours avec des allures hymniques, mais plus lourd dans l’esprit, on peut noter les morceaux « None Shall Return » ou « Open Fire ». Bref, sur cet album, il n’y a pas grand-chose qui ne sonne pas comme il faut, là où il faut.
Des groupes comme ALABAME THUNDERPUSSY ne font pas dans le fignolage et pas dans la recherche de l’originalité non plus. Par contre, ils savent marier les genres et nous mettre des riffs qui n’auraient pas mal sonnés dans un morceau d’IRON MAIDEN en compagnie d’une mécanique bien huilée et dévastatrice comme savent nous en pondre, par exemple, MOTORHEAD. Une façon de nous rappeler d’où on vient et que les influences anciennes ne sont pas à mettre aux rebus. Du moins, pas tout de suite.
Ça sent la testostérone, la sueur, la bière et la couille fermentée dans un caleçon porté pendant au moins une semaine. Ça dit merde à la chasse permanente aux poils. Et putain, c’que c’est bon !
Ajouté : Jeudi 01 Mars 2007 Chroniqueur : Wong Li Score : Lien en relation: Alabama Thunderpussy Website Hits: 17113
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