WINGDOM (fi) - Reality (2006)
Label : Dockyard1 / Underclass
Sortie du Scud : 25 septembre 2006
Pays : Finlande
Genre : Metal progressif
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 57 Mins
Formé en 1998, ce n’est qu’en 2006 que WINGDOM aura la possibilité de sortir son premier album, Reality. Et d’avoir attendu n’est peut-être pas une mauvaise chose. En effet, on sent la maturité dans la composition, malgré le fait que ce soit leur première galette. Mais attention, premier opus ne veut pas forcément dire que ce sont des inconnus de la scène musicale. Prenons par exemple Alessandro Lotta, ex-membre du RHAPSODY, ou encore la tête pensante de WINGDOM, Mikko Harkin, le claviériste, ex-membre de SONATA ATCTICA.
Dés le premier morceau, « Time », on sent sans aucune ambiguïté possible la patte progressive de cet album. Seulement, on sent aussi une certaine originalité dans la composition. Moins démonstrative, moins « m’as-tu vu » que certains autres groupes. La technique est présente, c’est indéniable, et chacun maîtrise son instrument et sa place. Mais on n’entre pas dans des solos de quinze minutes ou dans des questions/réponses guitare/clavier à tous les morceaux et à toutes les pauses que Sami Asp, le chanteur, s’accorde. Non, on est plus dans une logique de rythmiques techniques mais appauvries en notes pour la guitare, de sons quelque fois étonnant pour le clavier, d’une batterie très présente mais savamment dosée et sans une démonstration de double grosse caisse à tout va. Et Sami dans tout ça ? Il maîtrise sa voix sans aucun problème, ne cherche pas à toujours monter dans les aigus pour montrer que lui aussi, il sait faire. Il est toujours là quand il faut, où il faut. Sans aucune fausse note.
La composition est originale, disais-je. Originale par rapport à bon nombre de formations de Metal progressif qui utilisent toujours les mêmes artifices, qui fonctionnent, pour capter l’attention de l’auditeur. Ici, on est plus dans une logique de composition light à la tendance romantique, un peu comme Images And Words de DREAM THEATER. Certes, on a des morceaux dont la structure peut faire se perdre, comme « Time » ou le diptyque « Lighthouse », qui assure à cet album son nom de Progressif. Mais on a aussi des morceaux qui ne se lancent pas dans toutes les directions, comme « Marionette » ou « Never Stop », et qui donnent cette ambiance sobre et romantique à l’ensemble de l’album.
La seule bête noire de WINGDOM est la fin des morceaux. Ils sont parfois trop abrupts ou font penser qu’il va y avoir une suite. Mais non, c’est bien la fin. Je sais que les fins de morceaux sont souvent dures à composer pour que cela sonne juste, mais ils ont encore un gros travail à faire sur ce sujet (on peut citer « Marionette » ou « Lighthouse » première partie). Mais, à part ce point-là, WINGDOM saura sans aucun doute ravir vos esgourdes, pour peu que vous sachiez les tendre là où il faut.
Ajouté : Jeudi 25 Janvier 2007 Chroniqueur : Wong Li Score : Lien en relation: Wingdom Website Hits: 13243
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