CONTRADICTION (de) - The Warchitect (2006)
Label : Armageddon Music / Underclass
Sortie du Scud : 17 novembre 2006
Pays : Allemagne
Genre : Thrash Metal
Type : Album
Playtime : 12 Titres - 51 Mins
Je ne sais pas pourquoi mais les groupe de Metal en –ION m’ont toujours fait marrer ! BENEDICTION, DESTRUCTION, DEVASTATION, IMMOLATION, SUFFOCATION et j’en oublie un paquet, ce chant lexical en général porté sur la souffrance et la désolation m’a toujours fait halluciné. Pour ne pas changer cette habitude remontant aux temps ancestraux du Metal, les Allemands de CONTRADICTION ont décidé de ne pas démentir ce courant en tout cas. Formation discrète mais néanmoins besogneuse comme tout groupe germain qui se respecte, le quintet ne change pas d’un iota sa ligne directrice à savoir un Thrash bâtard croisé avec du Rock’n’Roll. Après leur dernier opus en date The Voice of The Hatred et près de 50 shows, CONTRADICTION s’est fait suffisamment la main pour écrire de nouveau son sixième chapitre discographique. Que peut donc contredire ce groupuscule teuton et quels sont les plans qui nous sont tirés et dessinés par ce Warchitect ? Et bien treize titres de mélodies puissantes de Thrash Metal fait de mid-tempos aux morceaux épiques aux martèlements de brutes cet album contient à peu près tous les desiderata du fan basique de Thrash Metal. Fortement influencés par pontes que sont KREATOR, TESTAMENT, SLAYER et SEPULTURA, les racines on les prend toujours là où elles sont apparues. La brutalité liminaire dominante du Thrash teuton se retrouve ici sur des compositions aux riffs endémiques telles que « Thrash Metal » ou « Godsend ». De même que CONTRADICTION ne boude pas notre plaisir en ayant recours à des rythmiques colossales comme dans « The End Of All Things To Come » ou « Shadowsoul ». Quant à l’intro du titre « Your God » et son riff d’attaque identique à « Angel of Death » de SLAYER, on sent d’entrée l’aura des maîtres du Thrash US. Ce sixième opus contient également une reprise de MOTORHEAD et un de ses titres phares Rock’N’Roll aussi peu inattendue que superflue. Le chant typé Hardcore de Oliver Lux avec quelques modulations rappelant Max Cavelera à la grande époque de SEPULTURA sonne trop linéaire et monocorde pour nous faire décoller. Produit par le groupe lui même, cet album profite d’un son énorme qui va de paire avec le style pratiqué. Là dessus pas d’erreur ! Si le quartet connaît ses gammes par cœur, ce The Warchitect est un album plutôt banal pour un groupe dont on ne sait que peu de choses. Bon, on ne vas pas les contredire mais on dira juste que s’ils sont sur le droit chemin pour se faire connaître, la route est encore longue. La faute à l’architecte ?
Ajouté : Mercredi 24 Janvier 2007 Chroniqueur : Loki Score : Lien en relation: Contradiction Website Hits: 13721
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