WELTENBRAND (li) - The End Of The Wizard (2006)
Label : Napalm Records / Season of Mist
Sortie du Scud : 28 août 2006
Pays : Liechtenstein
Genre : Death Metal
Type : Album
Playtime : 9 Titres - 51 Mins
Le Liechtenstein, ses 34.700 habitants, ses 25 députés et ses 74.000 adresses postales de multinationales… C’est de ce petit paradis fiscal que nous vient WELTENBRAND dont la signature récente chez Napalm Records devrait permettre de sortir de leur enclavement géographique.
A l’écoute de The End Of The Wizard, cinquième production du groupe, on finit par penser que le label autrichien a d’abord signé WELTENBRAND par souci d’exotisme, car ces 9 compositions s’inscrivent bien plus dans une veine Dark Wave / Pop que Metal.
« Bewitched Herd Boys » commence par des vocaux et claviers aériens et mystiques chargés d’émotion mais la voix baryton de Ritchie nous ramène bien vite sur terre, comme les vocaux de Dan Swanö (GODSEND) peuvent surprendre à la première écoute. Ritchie donne une coloration New Wave aux compos qui ne leur sied pas toujours, d’autant que l’interprétation paraît trop théâtrale, insuffisamment ressentie : on est bien loin de la prestation d’Aaron (MY DYING BRIDE). Les vocaux sont à l’image de la production : très propres. Cela manque d’aspérité, de profondeur. Sur des titres comme « Question by the Night Ghost », tous les éléments, à l’exception de la voix, étaient pourtant réunis pour nous offrir des monuments de mélancolie Doom / Dark à la LACRIMAS PROFUNDERE ou DRACONIAN. Les interventions féminines sont pour le coup plus réjouissantes (« The Ghost of New Year's Eve ») mais elles tordent les morceaux vers des sonorités New Age, finalement assez peu originales.
Oliver Falk (claviers) a pourtant fait du bon travail : la richesse des arrangements est indéniable, tant au niveau des claviers que des violons et autres instruments classiques. Dommage que l’on ne puisse en dire autant pour les rythmiques, basse et batterie, au jeu assez monotone.
The End Of The Wizard laisse au final un sentiment de frustration : les mélodies sont là, les émotions aussi mais elles sont tuées dans l’œuf par des morceaux beaucoup trop inoffensifs pour nous prendre aux tripes.
Ajouté : Vendredi 03 Novembre 2006 Chroniqueur : Le Comte de la Crypte Score : Lien en relation: Weltenbrand Website Hits: 13001
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