HAMMERFALL (de) - Elysée Montmartre Paris (03/03/09)
Groupes Présents au concert : BULLET - 30 mins / SABATON - 40 mins / HAMMERFALL - 90 mins
Date du Concert : mardi 3 mars 2009
Lieu du Concert : Elysée Montmartre (Paris, France)
Photos du concert sur Ludopix.com
Vous savez quoi ? Ce Mardi 3 Mars 2009 est à marquer d'une pierre blanche. Parce que votre serviteur va voir BULLET ? SABATON ? HAMMERFALL ?!! Ah oui c'est probable. Mais surtout, je me rends à ce concert en compagnie du Grand, du Magnifique, de l'Unique ... Blasphy De Blasphémar, en personne !!! Le boss nous a dégoté des places et franchement pour aller voir HAMMERFALL, mais aussi BULLET qui nous a bien botté le cul avec Bite The Bullet, ça vaut le coup !
Certes la salle de l’Elysée Montmartre a été coupée en deux pour ce concert (manque de réservations ?), mais cela ne change rien à notre enthousiasme pour voir ce trio suédois sur scène.
Alors Messieurs, éteignez les lumières et envoyez la sauce !!!!!!!!
BULLET
Comme je vous le disais, BULLET débarque avec deux albums dans ses valises, Heading For The Top et Bite The Bullet, sorte de croisement d'AC/DC et JUDAS PRIEST spécialement taillé pour la scène. Visuellement, Hampus Klang (guitares) ressemble au fils qu’auraient eu Angus Young et K.K. Downing. Et l’autre gratteux, Erik Almstrom, assez beau gosse malgré son futal rouge, a des faux airs de Glenn Tipton, auquel il emprunte des poses de … poseur …
Tout ce beau monde joue avec l’attirail de rigueur (bracelets cloutés, torse à l’air, vestes en cuir), sur un bon rythme binaire et des riffs carrés comme les groupes pré-cités savent si bien les pondre. Le frontman de BULLET, Hell Hofer (qui lui ne ressemble pas à grand-chose, qui a dit Benny Hill barbu ?!!), chante tel un Udo Dirkschneider enragé : du premier titre « Roadking » jusqu’au final « Bang Your Head », que le groupe fait reprendre en cœur par la foule présente ce soir, en passant par les « Turn It Up Loud », « Bite The Bullet » ou autres « Heading For The Top » (ce titre là et son intro à la gratte évoquent quand même « Rock Hard, Ride Free » de façon abusive ...).
On a beau dire ce qu’on veut et notamment que la musique de BULLET ne déborde pas d’originalité, en 30 minutes à peine le quintet se met le public dans la poche avec son Heavy Rock efficace. Taillé pour la scène, on vous dit …
SABATON
Place ensuite au groupe SABATON, qui visiblement compte de nombreux fans dans l’assistance. On passe alors à des choses un peu plus sérieuses puisque ces six suédois (un chanteur, deux guitaristes, un bassiste, un clavier, un batteur) balancent un Power Metal aux forts relents guerriers, parfois à la limite de l’Indus comme sur le titre d’ouverture.
Si les chœurs guerriers sont brillamment pris en charge par les musiciens qui assurent d’ailleurs comme des bêtes, et font clairement sensation, les choses s’avèrent plus compliquées pour le frontman Joakim Brodén. Ce dernier manque un peu de coffre, semble vite s’essouffler et compense ce manque de puissance par une énergie débordante, vite barbante … comme cette manie de sourire en permanence (avec lunettes de soleil sur le nez …), comme pour dire « je suis trop content d’être là, vous êtes les meilleurs ! », qui fait quand même un peu faux-cul.
Cela contraste d’autant plus avec l’attitude du guitariste soliste Oskar Montelius(*), qui doit se croire en plein concert de Death Metal et fait la gueule en permanence, quand il ne va pas taper la discute avec l’autre six-cordiste Rikard Sunden … Si vous vous emmerdez les mecs, dites-le nous hein … D’ailleurs, pourquoi deux guitares, surtout si elles jouent la même partoche toute la soirée ? Pour avoir plus de puissance ? Pour couvrir les faiblesses vocales de Brodén ? Le mystère demeure …
Et puis un petit mot sur le bassiste, Pär Sundström, fermant les yeux, le sourire aux lèvres, se dandinant comme un enfant jouant au « hula-hoop » au ralenti, voilà un garçon qui nous a bien amusés (sans méchanceté aucune).
Avec un tableau dressé comme ça, on peut croire à un désastre mais il n’en est rien, le Metal de SABATON arrache bien sur scène. Disons que la prestation est ternie par un Brodén qui en fait vraiment, mais alors vraiment trop.
(*) Un chanteur et un guitariste prénommés Joakim et Oskar ? Comme c’est étrange …
HAMMERFALL
N’y allons pas par quatre chemins, assister à un concert d’HAMMERFALL fournit toujours son lot de clichés. Mais en un sens, c’est pour ça qu’on s’y rend. Déjà, les Marteaux ont abandonné leurs costumes de guerriers. Et c’est tant mieux pour Oscar Dronjak, aussi épais qu’un sandwich SNCF comme dirait l’autre, et qui redéfinissait ainsi la notion de ridicule …
Bref, HAMMERFALL va droit à l’essentiel. Le décor ne casse pas trois pattes à un canard, mais le son est très bon, les lights assez conséquents, et la setlist imparable. Entamé par « Punish & Enslave », extrait bien rentre-dedans du dernier opus No Sacrifice, No Victory, HAMMERFALL me comble de bonheur dès le deuxième titre « Crimson Thunder », que tout le monde reprend bien évidemment en chœur.
Bien que récemment renouvelé aux 2/5, ce nouveau line-up d’HAMMERFALL paraît bien rodé et s’exprime sans faille. Le groupe a trouvé le soliste idéal avec Pontus Norgren (son style rappelle celui d’un Timo Tolkki inspiré), et le gusse s’en sort comme un chef, même s’il ne s’est pas encore totalement familiarisé avec le répertoire d’HAMMERFALL. A l’inverse, le fondateur et principal compositeur Oscar a toujours autant de mal à tenir un phrasé correct, comme quoi il préfère peut-être les bonnes rythmiques aux soli nécessitant un minimum de feeling … Le bassiste Fredrik Larsson, lui, effectue son retour à la maison et semble ne jamais avoir quitté ses petits camarades. Ce soir, il reste aux côtés de Joacim Cans, absolument impérial. Le grand bonhomme de la soirée, ne cherchez plus, c’est lui. On note bien quelques ratés par ci par là, des petits soucis de justesse mais là on tient un frontman d’exception. Echangeant volontiers avec le public, Cans s’amuse d’ailleurs à faire hurler les filles puis beugler les mecs, avant de déclarer : « ah là c’est quand même moins sexy … ». Sympa !
Et puis chez HAMMERFALL, à défaut d’être sexy, ça donne dans le Heavy Metal sévère. Les hits s’enchaînent (« Blood Bound », « Renegade », « Glory To The Brave », « Riders Of The Storm », etc …), les titres du dernier album passent largement l’épreuve de la scène (6 titres, et mention spéciale au single « Any Means Necessary »), aucun album n’est oublié et le public scande chaque refrain à plein poumon.
Et si, à la longue, le Metal un peu trop traditionnel d’HAMMERFALL peut provoquer une certaine lassitude, la bande de Dronjak trouve la force d’enfoncer superbement le clou avec les rappels « Let The Hammer Fall » et le tonitruant « Hearts On Fire ».
Maximum respect !!
Setlist du Marteau
1 - Punish & Enslave 2 - Crimson Thunder (Intro) 3 - Legion 4 - Blood Bound (Intro) 5 - Renegade 6 - Hallowed Be My Name (The Abyss) 7 - Last Man Standing 8 - Heeding The Call (Intro) 9 - Glory To The Brave 10 - Something For The Ages 11 - Any Means Necessary (Intro) 12 - Natural High 13 - The Way Of The Warrior (Intro) 14 - Between Two Worlds 15 - Riders Of The Storm (Rappels) 16 - Lore Of The Arcane (instrumental) 17 - Trailblazers 18 - Let The Hammer Fall 19 - Hearts On Fire
Ajouté : Samedi 07 Mars 2009 Live Reporteur : NicoTheSpur Score : Lien en relation: Hammerfall website Hits: 29051
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