MERCENARY est un groupe Danois qui existe depuis déjà quelques années… Voilà déjà 10 ans qui se sont écoulés depuis le premier MCD : Supremacy ! Deux ans après la sortie du sublime 11 Dreams, voici The Hours That Remain le nouvel album du combo. Malgré quelques légers problèmes de line-up en ce qui concerne le poste de bassiste, MERCENARY propose un album concocté avec passion et conviction. Disposant de musiciens très techniques et inspirés, le groupe danois attaque dans les règles de l’art (grâce à de nombreux arguments) tous les groupes comme SOILWORK, NEVERMORE, ICED EARTH et même DREAM THEATER !
La voix très heavy/power Metal de Mikkel Sandager est une réelle surprise, et une bonne surprise tant son timbre est agréable à écouter ! De plus sur certains passages, il arrive à passer sans aucun problème d’une voix criée à un chant mélodique. Justement le type de voix criarde Black est très peu présente sur le skeud (« My Secret Windows ») et la voix gutturale Death elle a complètement disparue. Le choix du groupe est de miser sur la voie claire de Mikkel, et ce choix est très judicieux tant il excelle en la matière. Les lignes de chants et les mélodies sont facilement mémorisable sans être simpliste (« Lost Reality ») : le groupe vient tatillonner DREAM THEATER et NEVERMORE sur leur propre terrain ! Mais il est très difficile de comparer MERCENARY à ces groupes, cela serait réducteur tant le groupe propose des compositions variées, inspirées avec sa propre identité.
Les morceaux sont longs, souvent 8 minutes, et paradoxalement c’est « Obscure Indiscretion », le morceau le plus court du disque qui est à mon avis le meilleur : avec des ponts et un refrain absolument sublime. Le solo de guitare est planant, aérant le titre, pour mieux repartir à nouveau et aboutir sur un finish très technique et remarquable.
Les titres sont variés mais suivent la même ligne directrice, l’album est cohérent sans démesure inutile. The Hours That Remain est inspiré et fort agréable grâce à un sens du riff mélodique, des solos soignés, et des lignes de chants parfaites comme sur « Redefinie Me » ou encore « The Hours That Remain ». Des morceaux comme « Year Of The Plague » ou « This Eternal Instant » débute de manière énergique grâce à des vocaux rugueux et une batterie volontaire et technique. Bref, je pourrais citer tous les titres du skeud. Les arrangements sont somptueux, chaque détail est peaufiné au maximum pour donner le meilleur, rien n’est de trop, mais rien n’est superflu non plus. Seul le morceau plus mid-tempo « My World Is Ending » est un ton en dessous par rapport aux autres titres : c’est une chose facile à pardonner car le niveau est très haut tout au long du disque !