LUCA TURILLI’S DREAMQUEST (it) - Lost Horizons (2006)
Label : Magic Circle Music / SPV / Wagram
Sortie du Scud : 12 juin 2006
Pays : Italie
Genre : Heavy Electro Symphonique
Type : Album
Playtime : 12 Titres - 48 Mins
La soif de créativité de Luca Turilli ne saurait être étanchée par sa seule participation en tant que compositeur principal au sein de RHAPSODY. Il nous livre ainsi quasi simultanément The Infinite Wonders Of Creation, le dernier volet de la trilogie de son projet solo, LUCA TURILLI, et le premier opus de son nouveau groupe, LUCA TURILLI’S DREAMQUEST.
A défaut d’être mémorable, la pochette de Lost Horizons a au moins le mérite de synthétiser les aspects principaux de LUCA TURILLI’S DREAMQUEST : des vocaux féminins, en la présence de Bridget Fogle, et une musique qui se veut résolument moderne, pour ne pas dire futuriste, avec une utilisation systématique des claviers.
Du fait de leur sortie simultanée, difficile de ne pas comparer The Infinite Wonders Of Creation et Lost Horizons. Qu’en est-il ? Et bien ceux qui n’auraient pas totalement apprécié l’aspect trop orchestral, lyrique et électro du premier, devraient trouver leur compte avec le second où la flamme épique est ranimée, avec des compositions variées (« Lost Horizons » et ses accents orientaux, « Shades Of Creation » et sa voix trafiquée ou encore « Sopsiro Divino » digne d’un « Lamento Eroico » version Power Of The Dragon Flame de RHAPSODY) et une utilisation plus aérée des claviers.
Le premier morceau de l’album, « Virus », traduit déjà ce subtile mélange auquel est parvenu Luca Turilli entre lyrisme, éléments Metal et Electro, d’autant qu’avec Lost Horizons, Turilli nous donne l’occasion d’apprécier toute l’amplitude vocale de Bridget Fogle. Cette dernière n’a pas à rougir de la comparaison avec ses consoeurs, même si elle est un peu arrivée là par hasard : elle, qui ne devait initialement qu’assurer les chœurs sur The Infinite Wonders Of Creation, s’est retrouvée promue au poste de chanteuse principale, Olaf Hayer ayant eu quelques problèmes de voix. Convaincu par sa performance, Luca Turilli l’a sollicitée à nouveau pour LUCA TURILLI’S DREAMQUEST.
De l’opéra (« Dolphins Heart ») au chant plus traditionnel, à la NIGHTWISH (une des influences majeures du groupe, ce dont Turilli ne se cache pas), sur « Dreamquest », rien ne semble résister à Bridget Fogle. Et si les mélodies vocales sont particulièrement travaillées, elles se font rapidement envoûtantes.
Les guitares de Dominique Leurquin, aussi compagnon de route de RHAPSODY lors des tournées, apportent en outre cette touche Metal qui manquait un peu trop à The Infinite Wonders Of Creation et nous délivre des solos qui trouvent parfaitement leurs places dans les compositions.
A noter les deux titres « Dolphins Heart » et « Gothic Vision » qui, chargés d’émotion, mériteraient à eux seuls l’achat de cette galette.
Lost Horizons ne révolutionne sans doute pas le Metal Symphonique à voix féminine mais il bénéficie d’une belle homogénéité dans la qualité des compositions et s’inscrit d’ores et déjà parmi les meilleurs représentants du genre.
Ajouté : Vendredi 21 Juillet 2006 Chroniqueur : Le Comte de la Crypte Score : Lien en relation: Luca Turilli's Dreamquest Website Hits: 20423
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