IT DIES TODAY (usa) - The Caitiff Choir (2005)
Label : Trustkill Records / Abacus / Nocturne
Sortie du Scud : 21 septembre 2005
Pays : Etats-Unis
Genre : Metalcore soft
Type : Album
Playtime : 11 Titres - 41 Mins
Piste Multimédia présente sur le CD
Tu es un adolescent boutonneux garnis au visage matelassé de duvet et tu t’entraînes à la air-guitar en écoutant LIMP BIZKIT ou encore SLIPKNOT. Et toi, petite jouvencelle à l’appareil dentaire rêvant d’embrasser son premier petit copain avec la langue en écoutant LINKIN PARK à une boom, tu n’es pas en reste. Ne t’inquiète donc pas, on ne t’oublie pas non plus !
Au contraire, voici un nouveau groupe qui devrait sincèrement vous plaire jeunes légions Neo-Métalliques : IT DIES TODAY, quintet formé en Août 2001 à Buffalo, aux Etats-Unis. Avec à leur actif un premier EP Forever Scorned, les petits minets Américains ont donc sorti en septembre 2005 leur premier album, The Caitliff Choir chez Trustkill Records, le label de la nouvelle sensation Américaine en titre BULLET FOR MY VALENTINE. Recadrons les choses tout de suite, IT DIES TODAY n’a rien à voir avec les groupes cités ci-dessus, musicalement parlant.
Mais disons que d’un point de vue mercantile, ces Américains pourraient très vite leur voler la vedette vu le succès rencontrés par le combo outre Atlantique ! Tout est finement calibré pour que le quintet rencontre un maximum de succès et acquiert un max de parts de marchés et se place dans les charts en moins de deux : petits minets aux gueules d’angelots, rythmiques lourdes et riffs gras sur fonds de refrains émouvants et plaintifs dans la plupart des onze titres, et disons-le, la formation semble tout bonnement attirée par le Neo-Metal en plus énervé! Les conditions sont réunies pour que IT DIES TODAY attire dans son escarcelle une pléthore de nouveaux fans et autres maggots (ou faggots, comme bon vous semble !) Soyons partiaux, techniquement, on n’a pas grand chose à leur reprocher ! Ils font bien leur tambouille, avec une production typique US professionnelle, au son propre et bien carrée.
Le plus énervant dans cette histoire, c’est que malgré des facilités et compétences musicales, ce genre de formation s’entête dans ces directions musicales sans intérêt, où l’ennui est le parangon du genre !
On ne retient donc pas grand chose de cet opus, même après plusieurs écoutes si ce n’est quelques lignes mélodiques ici ou là, comme sur les morceaux « Severed Ties Yield Severed Heads » et « A Threnody for Modern Romance » et leurs refrains entêtants, ou bien sur le titre « Our Disintegration ». Damned ! Malgré ce bourbier, le chanteur Nick Brooks s’en sort pourtant pas mal en déployant à gorge ouverte des lignes vocales pas trop moches ! Mais pour couronner le tout, l’album est très long, on le sent passer et les petits rebelles inoffensifs à la conquête d’un contrat plus juteux ne se rendent pas compte que leurs productions sentent le réchauffé et du mal qu’ils font ! Quel est donc l’intérêt dans cette démarche ? Franchement, on ne voit pas ! Après BLEEDING THROUGH que nous avions déjà chroniqué, on ne peut pas dire que l’on soit impatient quant aux sorties de chez Trustkill Records.
C’est vraisemblablement à la page, certes, mais faudra qu’on nous explique l’utilité de ce genre de groupes car ici on ne voit pas.
Décidément, quand des maisons de disques paient les groupes pour que ceux-ci sortent au final des produits aussi banals et sans intérêt qui passent leurs clips en boucle sur le câble ou autre media, il ne faudra pas s’étonner de voir les gens se moquer des jeunes qui écoutent ce genre de mignardise… On ne récolte que ce que l’on mérite, dit le dicton…
Ajouté : Mercredi 24 Mai 2006 Chroniqueur : Loki Score : Lien en relation: It Dies To Day Website Hits: 13581
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