DEADSOIL est un groupe Allemand de Metalcore existant depuis la fin de l’année 2002 et qui a été fondé par Boris Pracht (guitares) et Christian Bass (batterie). La base du groupe est alors en place. Quelques temps plus tard, le combo germanique fut rejoint par Stefan Eutebach (basse), Marcel Stroeter au chant, et Jan Olejnik en tant que second guitariste. Auteurs en 2003 de leur premier MCD intitulé Forever The Enemy, il faudra attendre l’année suivante pour entrevoir leur premier opus studio The Venom Divine avec un nouveau line-up à la clé! Effectivement, entre-temps et ce avant l’enregistrement de l’album, Jens Basten (guitares) et Friedrich Weber remplacent respectivement Jan Olejnik et Marcel Stroeter.
Fait de “gloire”, le groupe Allemand est présenté comme la nouvelle sensation par Jamey Jasta, leader de la référence Metalcore HATEBREED, enthousiaste quant au travail fourni par le quintet teuton, argumentant lui-même qu’il s’agit là d’un des groupes les plus prometteurs de la scène Hardcore! Flatteur et sympathique, même si cela n’est pas trop mal fichu, cela ne casse pas non plus des briques. Hautement recommandé pour les fans de pointures comme HATEBREED, BORN FROM PAIN ou encore DEW SCENTED, il ne faut cependant pas s’emballer! Adeptes du brassage (comme beaucoup d’ailleurs!) de divers styles comme le Metal et le Hardcore et sa scène la plus brutale (HATESPHERE par exemple), le tout sonne trop comme une capture Live, ce qui confère aux morceaux un son trop crasseux et pataud. De plus la production n’étant pas à la hauteur des espérances, ce son typiquement Suédois ne correspond pas au produit fini, où alors aurait-il fallu demandé à quelqu’un comme Teu Madsen de produire et mixé l’opus! Là lele es allemands auraient pu obtenir un résultat beaucoup plus probant. Le mix de la basse étant noyé dans les couches de guitares, alors que dans ce genre, tout le monde reconnaît l’importance de la quatre cordes qui aurait permis aux morceaux d’arborer une lourdeur et un aspect plus colérique aux titres. Malgré tout cela, le leader Friedrich Weber offre une prestation et une variété vocale enrichissante pour le groupe! Il est à noter que ces morceaux sont radicalement taillés pour être joués sur scène, car pas un titre ne se détache du lot, l’album étant trop homogène pour offrir un single valable. Certaines plages sonnent parfois ridicules comme « The Absolute Never » et son refrain mélodieux complètement à côté de la plaque.
N’en déplaise à Jamey Jasta, je pense que celui-ci n’y est pas car sur cet album, malgré un potentiel qui tarde à apparaître, il faut reconnaître que le groupe ne confirme pas les espoirs placés en lui! Copie à revoir…