Dans le seul pays au monde où il y a plus de groupes de Metal que d’habitants à proprement parler, NORTHER, groupe finnois donc, voit le jour vers le milieu des années 1990, plus précisément en 1996.
Notons tout de même que le jeune groupe Finlandais en est quand même à son quatrième album avec ce Till Death Unites Us puisque leur premier album Dreams Of Endless War n’est sorti qu’en 2002. Quatre albums en quatre ans, pas mal pour ces éternels challengers de CHILDREN OF BODOM !
Les super stakhanovistes Finnois gratifient le monde du Metal avec ce nouvel opus Till Death Unites Us, et comme je vous le disais, il s’agit là d’un groupe dont les influences sont claires et nettes : C.O.B. ! Je vous le concède. Il y a plus moche comme référence., après on aime ou on n’aime pas. Personnellement, CHILDREN OF BODOM me laisse de marbre.
Notons tout de même que leur premier guitariste n’était autre que Alexander Kuoppala, un ancien membre de C.O.B. Tout est dit niveau créativité et ressemblance artistique !
Mais, comme dans tout type d’art, il y a copie et copie, c’est-à-dire ceux qui sans vergogne imitent leurs paires mais qui le font de manière plus ou moins réussie, et il y a les faussaires qui eux n’hésitent carrément pas à reproduire la même chose en changeant un petit truc par-ci un petit truc par là dans leur répertoire. Si cela fonctionne, tant mieux pour eux après tout ! Sans avoir rien fait, ils ont un album correct, propre mais dont on ne se souviendra plus après les cinq premières écoutes !
On peut à ce titre considérer NORTHER comme faisant partie de la seconde catégorie car malheureusement, en dépit de vouloir certainement bien faire, le groupe s’emmêle les baguettes et distille douze titres pauvrets tous plus ennuyeux les uns que les autres ! A l’image de ce que l’on peut ressentir perdu dans une forêt en pleine Laponie, les compositions de NORTHER nous pousseront justement à nous enfoncer de plus en plus dans les profondeurs de la pinède, histoire d’y mourir de froid et en toute quiétude ! Un suicide de plus en Finlande, ni vu ni connu… Voici en tout cas ce qui vous attend dans ce long voyage vers la délivrance divine :
Des riffs techniques certes, les gars savent jouer (c’est déjà çà), une voix rageuse tout ce qu’il faut, des passages mélodiques en veux-tu en voilà, tantôt des passages énervés tantôt des moments plus calmes laissant plus de place à l’émotion ! Ce n’est pas mauvais, loin de là, il ne s’agit tout bonnement que d’un album raté, un de plus comme il en sort à foison chaque mois… Encore un disque qui viendra grossir ma collection de galettes dispensables… Merci NORTHER pour votre imagination et inventivité, c’est tout à votre honneur !