Après 18 ans d’absence, SURVIVOR revient au moment même où Jim Peterick – l’ancien claviériste du groupe – sort un album solo. Mais rien sur ce Reach ne peut nous laisser penser que les compositions ont été travaillées pendant si longtemps. Car SURVIVOR nous offre un album agréable d’écoute mais pas franchement enthousiasmant. Après un bon départ qui voit enchaîner “Reach” et l’excellent “Fire Makes Steel”, on retombe dans une musique plutôt banale qui s’écoute sans que l’on éprouve grand chose. Ainsi “Talkin’ ‘Bout Love”, “I Don’t” ou “Don’t Give Up” nous plongent dans un AOR gentillet mais d’une banalité effarante.
Le sympathique “Nevertheless” devient rapidement lassant à cause d’un refrain répétitif, les trois ballades sont d’une platitude édifiante, en outre elles contribuent à donner à l’ensemble une atmosphère mièvre que les morceaux Rock peinent à relever. C’est le cas de “Gimme The World”, un mélange entre HOUSE OF LORDS et WHITESNAKE.
Reach est un album qui s’écoute et qui s’oublie aussitôt (hormis “Fire Makes Steel”). Ce n’est franchement pas à la hauteur de l’idée que l’on avait de la reformation d’un groupe mythique.
Mais alors, ils vont mettre quelle musique pour Rocky 6 ?