Bonne nouvelle : REVENGE n’a pas baissé la garde et revient avec un album aussi nerveux que les précédents. Les Lyonnais évoluent dans un Hard Rock old school incluant des touches de Heavy Metal également puisées dans les années 80. Le chant toujours aussi rocailleux de P’tit Jo contribue à donner au groupe sa personnalité. Il est impossible d’éviter la comparaison avec Udo Dirkschneider.
Pourtant, en dépit des emprunts évidents à certains dinosaures du Metal, REVENGE parvient à trouver son identité propre sans sombrer dans le plagiat. Certes, on ne peut pas parler d’innovation sur cet album, bien au contraire, mais réduire REVENGE à un tribute band des années 80 serait infiniment réducteur et injuste. Car, au delà de l’exécution impeccable et de la production très propre, on devine un amour du Metal, une joie de jouer, une bonne humeur qui se transforme en une gnaque communicative.
Notons la reprise de “He’s Back” d’Alice Cooper, qui était le générique de l’un des Vendredi 13 (d’où les Tchtchtch Ahahah).
On tape du pied d’un bout à l’autre de cet album. Mission accomplie.