Puisque la mode est aux chanteuses, OCTAVIA SPERATI a décidé de frapper un grand coup en étant composé exclusivement de nanas ! Cinq en tout. De quoi passer une bonne soirée !
C’est à peu près la seule chose notable chez ces Norvégiennes qui n’apportent pas grand chose. Alors – comme toujours lorsqu’il s’agit de chroniquer des groupe à chanteuse – on pourra vanter la qualité du chant, dire que Silje véhicule beaucoup d’émotions, etc, etc, etc. Bref, vous avez déjà lu ça des dizaines de fois, eh bien c’est pareil pour OCTAVIA : on a déjà entendu ça des dizaines de fois. On pourra faire de nombreux rapprochements avec des groupes existant depuis longtemps et constater au passage qu’OCTAVIA ne tient pas la comparaison.
Musicalement ce n’est pas fantastique non plus car on est vite incité à dormir à l’écoute de ces riffs plats, convenus et d’une mollesse atroce. Pour couronner le tout, le mixage a estompé les guitares ce qui ne nous laisse plus beaucoup de riffs à nous mettre sous la dent.
Certaines chansons contiennent plusieurs structures musicales qui viennent rendre le tout moins évident . Mais, là encore, leur intérêt reste à démontrer. Ainsi le break de “Below Zero” est composé d’accords plaqués qui se révèlent très vite insupportables !
Côté émotion, ce n’est pas mauvais, mais dans le genre Doom et Metal atmosphérique on nous a tellement fait le coup de la chanteuse toute triste que ça commence à sentir le réchauffé. Car, encore une fois, OCTAVIA n’a pas grand chose pour se démarquer.
Toutefois, il faut être juste : Winter Enclosure n’est pas un mauvais album et la fadeur de l’ensemble gênera surtout ceux qui ont déjà une bonne connaissance de ce style de musique. En outre on peut en sortir quelques passages qui auront le mérite de nous tirer de notre roupillons.
Au final, il y a une certaine logique : un groupe de nanas qui manque de couilles !